Maxi Flash : Le goût du bonheur est votre premier album inédit en vingt ans…
Gérard Lenorman : Je suis perfectionniste. Quand on a la chance de pouvoir faire des albums comme j’ai pu en faire, on prend son temps. Tant qu’on n’est pas sûr d’avoir fait le maximum, on continue. Mais à un moment, il faut s’arrêter. Quand on s’arrête, c’est que l’on considère qu’on ne peut pas faire mieux. J’ai soigné les enregistrements et la musique. Je ne suis pas très rapide parce que je suis très pointilleux. J’ai été au bout du bout et c’est un bel album. Maintenant, j’attends les retours du public, c’est à eux de se faire une idée !
Pour cet album, vous avez collaboré avec d’autres artistes comme Vianney, Bénabar ou encore Claude Lemesle. Comment se sont passées ces collaborations ?
J’aime bien travailler avec des gens bien. Quand on est deux, on est plus fort. J’ai des camarades qui ont du talent. Avec Bénabar, par exemple, on s’entend bien. J’étais encore avec lui sur le plateau de Vivement dimanche récemment. Il a de l’humour, j’en ai aussi. C’est absolument nécessaire en ce moment.
Et vous allez remonter sur scène, c’est une grande joie ?
J’espère surtout que tout sera maintenu. On ne peut rien assurer en toute confiance. Ça me fout les chocottes quand même. Depuis le temps que l’on nous a séparés de notre public, ce n’est pas rien de rester en pause et de ne pas chanter pendant longtemps. Il n’y a qu’une pandémie qui peut autant nous priver de faire notre métier. C’est très angoissant pour un artiste. Maintenant, on va essayer de reprendre une vie normale et reconquérir la scène et le public. La vie, c’est ma scène. Crier à ceux que j’aime, je reviens.