Toute une saison, ou presque, à huis clos. L’enfer est sur le point de se terminer, en espérant que ce soit bien le point final de cette sale période que l’on traverse encore. Le BCGO a dû faire sans son public cette saison, l’un des plus chauds de France – et ce sont les adversaires qui le disent. Néanmoins, les Verts vont pouvoir troquer la grande bâche qui recouvre les gradins contre des spectateurs, avec une jauge réduite à 30% de la Forest Arena.
« Cela nous amène à environ 400 personnes », raconte Tom Roeckel, qui gère la communication du club. « Mais le problème, c’est qu’avec les partenaires et les abonnés, on est déjà à 600 ! Donc, là, on envoie des mails à tout le monde pour savoir qui vient et qui ne vient pas, et le nombre de places que ça libère. Au final, pas sûr qu’on ait des billets à vendre. »
Pas la même saveur
Cette jauge réduite, ce n’est pas ce qui va sauver les finances du club. Car si l’on considère qu’il s’agit de partenaires qui n’ont pas eu le retour de visibilité escomptée et d’abonnés qu’il faudra rembourser presque en intégralité, l’enjeu est ailleurs.
« Sur la saison, on espère surtout ne pas perdre d’argent. On essaye de sauver les meubles. Mais surtout, jouer devant du public, ce n’est pas la même saveur, c’est ça que les joueurs veulent retrouver. » Et les joueurs, justement, ne sont-ils pas un peu frustrés de cette saison ? « Les anciens qui connaissent la maison savent quel public on a ! Le derby contre Souffel, ça n’avait pas de sens au final. Les joueurs se sont habitués à cette situation, mais on cherche toujours l’ambiance, la communion. »
Avant la fusion annoncée avec le BC Souffelweyersheim dès la saison prochaine (nous y reviendrons), il reste trois rendez-vous pour voir une dernière fois ces couleurs qui ont fait la marque de fabrique du BCGO. Qui pourra y être ? Des chanceux, à n’en pas douter.
Les matchs : vendredi 28 mai contre Poitiers (18h30), mardi 1er juin contre Blois (18h30) et mardi 8 juin contre Nancy (18h30).