Maxi Flash : Laurent, comment ça va du côté du FRH, après une année de Covid ?
Laurent Brengel : On est restés soudés, on ne s’est jamais arrêtés! Pour cette reprise, on est parti du principe que le championnat ne s’était pas arrêté, et on est dans cette continuité. On a pu pérenniser l’existant. On est un club formateur, donc on a beaucoup de joueurs de chez nous, et on a enregistré le retour de Nigel Solvet qui rentre au pays après un an à Cholet en National.
Qu’implique la crise sanitaire pour cette reprise ?
On a vu que les gens viennent moins spontanément. Pour nous, c’est plus de bénévoles pour les contrôles. Du côté des joueurs, ils ont tous compris les enjeux. Tout le monde est vacciné ou en attente de la deuxième dose. En revanche, au niveau global du club, on a moins de licenciés. On a essayé de maintenir du lien social avec l’album club. On se réinvente, on essaye de trouver des parades. Haguenau est une ville agréable à vivre, mais on est un peu livrés à nous-mêmes. On a beaucoup de bénévoles qui font un gros travail, mais les encouragements ne sont pas pléthore on va dire. On ne demande pas forcément de l’argent, mais on aimerait bien ne pas avoir à courir après une clé…
D’un point de vue sportif, pour l’équipe fanion, quelles ambitions pour cette saison 2021-2022 ?
On m’a posé la même question l’année dernière, et ce sera la même réponse…
Mais on reposera la question l’année prochaine aussi !
(rires) Mais vous faites bien ! Ce qu’on veut, c’est bonifier et progresser. On se rappelle qu’on est arrivés sur la pointe des pieds en Nationale 2, qu’on a d’abord été maintenus administrativement, puis on a acquis un maintien difficile, avant de finir 3e d’une saison tronquée. On s’inscrit dans cette continuité, et quand je dis progresser, n’allez pas dire que je veux qu’on finisse deuxième ou premier ! (rires) On sait que le dernier championnat était très particulier, donc pour rester sur une dynamique de construction brique après brique, on va viser un Top 8.