samedi 23 novembre 2024
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Green Phoenix, une seconde vie pour les biodéchets

Deux fois par mois, Maxi Flash rencontre une start-up alsacienne avec le tiers-lieu Paddock Academy de Haguenau. Green Phoenix est une start-up strasbourgeoise lancée en septembre 2020. Elle est spécialisée dans la collecte des biodéchets dans l’Eurométropole, auprès des professionnels et des particuliers. Aujourd’hui, l’entreprise cherche à se développer et à recruter.

Après plusieurs concours et un financement participatif à succès, Green Phoenix est née il y a presque deux ans. Pour se lancer, l’équipe est partie d’un constat: « Les biodéchets, alimentaires ou végétaux, représentent 10 millions de tonnes par an en France. Ils sont composés à 90% d’eau et 90% d’entre eux sont brûlés. En France, nous brûlons de l’eau », explique Daniel Monjaraz-Perez, directeur marketing, lors de son pitch à la Paddock Innovation Box à Haguenau. L’équipe a alors réfléchi à un système pour éviter cette incinération et plutôt les transformer en engrais ou en biogaz. Des vélos-cargos – comme l’ATLACE qui peut transporter jusqu’à 400 kilogrammes – sillonnent l’Eurométropole, de Mundolsheim à Illkirch-Graffenstaden, pour récolter les biodéchets. Ce service de récolte, payant, est aussi bien proposé à des professionnels (restaurants, épiceries, GMS) qu’à des particuliers, avec des points de collecte sur les marchés. Le méthaniseur Lingenheld Environnement, situé à Oberschaeffolsheim, s’occupe de la transformation des biodéchets en biogaz et en compost. Ce dernier est vendu dans différentes boutiques, répertoriées sur le site de Green Phoenix.

L’entreprise se développe

Pour l’instant, ils sont cinq dans l’équipe. Mais pour la première fois, les recrutements sont ouverts. « Les demandes sont de plus en plus nombreuses », signale fièrement le directeur marketing. En 2022, l’entreprise aimerait développer la solution dans l’Eurométropole, notamment en agrandissant le fichier clients professionnels et en travaillant avec la collectivité pour la collecte des particuliers. « On aimerait aussi multiplier la solution dans d’autres villes de la région. Les besoins financiers sont divers. On recherche des financements publics ou des financements externes », conclut Daniel Monjaraz-Perez.

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