Pour cet anniversaire particulier, le CSC lancera les festivités le 6 mai. « Nous ferons notre assemblée générale. Il y aura une partie officielle et une autre où nous parlerons de l’identité de la structure. L’AG sera suivie par un temps festif et un feu d’artifice à partir de 22h. Ça sera l’occasion de partager un gâteau d’anniversaire et de souffler nos cinquante bougies », détaille Élisabeth Schneider, directrice du centre depuis 2011.
Les 8 et 9 juillet, l’association organisera sa traditionnelle fête de quartier avec un vide-grenier. « Il avait lieu pendant une dizaine d’années sur le parking de Sew Usocome, mais avec le Covid, ça s’est arrêté », se souvient Marie-Elisabeth Schmitt, présidente du Centre Socioculturel du Langensand depuis trente-deux ans. « On voudrait rapprocher le vide-grenier de nos locaux, mais on attend l’autorisation », ajoute-t-elle.
D’autres événements devraient voir le jour tout au long de l’année. « Nous aimerions aussi mettre en avant le quartier, en laissant les habitants et les artistes décorer les balconnières aux couleurs du centre », complète Élisabeth Schneider. Le CSC souhaite aussi alimenter sa WebTV en reportages et ses réseaux sociaux en photographies pour retracer son histoire.
Un lieu d’histoire
Le Centre Socioculturel du Langensand a ouvert le 13 mai 1972. Il a été créé par un groupe de jeunes du quartier Saint-Joseph, à Haguenau. Au fil des années, l’objectif était de proposer des animations et des temps de rencontre pour les jeunes : soirées dansantes, activités ludiques comme le ping-pong, le baby-foot ou le judo. Plusieurs clubs, comme le féminin, de judo ou encore de modélisme, ont ouvert avec le temps.
« L’objectif est de répondre aux besoins et aux demandes de la population. Notre territoire prioritaire est le quartier Saint-Joseph, mais aussi celui d’Ettore Bugatti, du Château Fiat et même de Kaltenhouse. Nous souhaitons un travail conjoint entre bénévoles, salariés et professionnels qui nous accompagnent dans nos actions, notamment pour l’apprentissage du français. Nous sommes reconnus et comptons plus de 700 adhérents », conclut Élisabeth Schneider.