dimanche 8 septembre 2024
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Haguenau – Vincent Bidal et Noladik, « des sons différents »

Pianiste, compositeur, directeur musical, Vincent Bidal est sollicité par de nombreux artistes pour l’accompagner sur scène ou en studio. Mais en son nom propre, il en est à son huitième album, sorti en mai dernier sous le nom de groupe Noladik puisqu’il est accompagné par le batteur Franck Agulhon.

De 10 à 20 ans, vous avez grandi et pratiqué le piano à Haguenau, quel est votre lien avec la ville aujourd’hui ?

Vincent Bidal : Oui, je suis né en 1982 en Normandie, et à 10 ans j’ai déménagé en Alsace. J’ai commencé le piano à 3-4 ans, et pris des cours en Alsace, de piano classique et piano jazz. J’habite Paris depuis vingt ans, mais je dois beaucoup à l’école de musique, j’aime bien Haguenau et les gens qui la dirigent, j’y viens avec plaisir quand on m’appelle.

Justement, avez-vous des projets à Haguenau ?

Vincent Bidal : On aimerait faire une master class avec Franck Agulhon à l’école de musique pour parler de l’album, suivi d’un concert le soir. Ce sera la saison prochaine, c’est en pourparlers…

Il s’agit de votre huitième album, comment le décririez-vous ?

Vincent Bidal : C’est un album piano et batterie, avec des compositions à tous les deux. On avait besoin de construire des mélodies, il est assez accessible, pas puriste du jazz. Mes influences sont pop—j’ai accompagné Mika, Mylène Farmer, Alain Chamfort, Christophe Maé, Florent Pagny, Patrick Bruel…–et Franck est amateur de jazz, on a donc essayé de fusionner nos deux parcours pour des sons différents. Ça plaît, on est contents et le disque est disponible sur les plateformes et en CD dans le réseau Fnac.

L’album Noladik est sorti en mai. / ©Dr
Votre rencontre avec Franck Agulhon est bien antérieure à cet album…

Vincent Bidal : Cela fait une quinzaine d’années qu’on se connaît, depuis un stage piano-basse-batterie-guitare en Alsace, qui a lieu tous les ans début juillet à Saales. Depuis le confinement, nous avons commencé à jouer ensemble. Notre groupe s’appelle Noladik, c’est un peu nos initiales à l’envers, ça sonnait bien et peut se lire dans tous les pays. C’est l’avantage des plateformes, l’album se trouve partout.

Avez-vous prévu une tournée cet été ?

Vincent Bidal : Non, ce sera vacances ! Contrairement aux autres années où j’étais toujours en tournée, pour une fois, j’ai changé mes plans et comme j’ai une grosse rentrée… Nous ferons des dates isolées—ce n’est pas une tournée dans le jazz—une dizaine sont prévues à Paris, dans le nord, à Lyon, mais pas encore en Alsace.

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