En gymnastique, de janvier à juin, la compétition d’ensembles bat son plein. Les garçons sont devenus champions et vice-champions de France en mai, et surtout, une première historique : les filles 10-11 ans ont décroché le titre au Championnat de France en National, la plus haute catégorie, en juin !
Dans la salle Jacques Brandt, qui fait office de succursale en attendant la restructuration du Centre culturel, Lou, Lise, Norah, Lili, Léane et leurs copines d’entraînement s’échauffent avec application sous le regard du président Ludovic Maechling. Lui qui a décroché deux titres de champion de France avant de se consacrer à sa carrière de kiné, décrit : « Dès septembre 2025, nous aurons une nouvelle salle de 1000 m² en lieu et place de l’ancienne de 300 m², avec tout l’équipement, fosses, trampolines, etc. Ce qui nous permettra d’accueillir toutes les sections, de 18 mois jusqu’à la gym sénior, soit 350 membres
cette année ».
Des bénévoles investis
Évidemment, avec une telle réussite, la majorité du contingent se retrouve en section GR (gymnastique rythmique), « avec une centaine de filles, et un garçon ». Mais pour le président depuis 2019, la bonne santé du club s’explique par « des bases solides et une superbe entente. Céline est épaulée par une dizaine de coaches bénévoles. Ce sont eux qui inculquent l’envie et le plaisir aux jeunes ». Les bénévoles, comme ceux qui font la restauration à la Fête de l’Asperge, les parents « très investis », et « tous les gens qui travaillent dans l’ombre », ont également eut des médailles : la Gym Union Hœrdt a décroché les labels Qualiclub argent et Club formateur cette année, de belles reconnaissances.
Le mot de la coach
Après Illkirch et le Pôle espoir de Strasbourg, Céline Pourailly, 32 ans, a été embauchée à Hœrdt en 2022, attirée par « le projet de monter en National ». Elle a surtout elle-même été vice-championne de France en GR individuelle en 2014, une expérience qui lui a permis de constater « le bel investissement des gymnastes, mais le manque de professionnalisation ». Avec 7 heures d’entraînement en 2023 et déjà de très bons résultats, les 15 heures hebdomadaires de 2024 ont tissé « une relation de confiance » et augmenté « l’expérience, l’autonomie, la cohésion et la rigueur des filles ». Alors quid de 2025 ? « Mon ambition, c’est que les caractères, techniques ou artistiques, se développent encore plus, et d’ajouter danse et théâtre aux cours pour encore progresser. »