MAXI FLASH : Comment en arrive-t-on à vouloir habiter dans une maison de 6,5 sur 2,4 mètres ?
Inès Pineau : Au début du projet, ça faisait un an que j’amorçais une démarche vers un mode de vie minimaliste et plusieurs années déjà que je vivais seule. Investir dans un bien immobilier n’était alors pas une option… C’est après une mûre réflexion que j’ai sauté le pas pour accorder ma vie à ce que je poursuivais.
Pourquoi avoir fait le choix de construire votre tiny house vous-même ? Ça fait partie du processus ?
Principalement pour le coût. Construire sa propre tiny house revient à 30 000 euros maximum, tandis que l’acheter « toute faite » coûte 40 000 à 50 000 euros. Ensuite, je voulais faire quelque chose de lié à ma personnalité et qui évoluerait avec moi en quelques sortes.
De votre aveu, vous n’êtes pourtant pas très bricoleuse…
Mais c’est justement parce que je me suis lancée à fond dans ce projet que ça m’a tant chamboulée ! Si je ne vis pas dans cette tiny pour le reste de ma vie, je pourrai toujours la revaloriser avec mes mains, de la même manière.
Vous n’êtes pas non plus seule dans ce projet. Qui vous épaule au quotidien ?
Tous mes proches en quelques
sortes : ma sœur, ma kiné, les bénévoles d’Animal’Hom… Mais aussi et surtout Didier, mon mentor et le maître d’œuvre. Jonathan, l’architecte, a fait un travail formidable pour les dessins et les visuels 3D. Enfin il y a Yannick, pour toute la partie vidéo, qui m’a filmé et appris beaucoup de choses !
Faire de la vulgarisation, parler devant la caméra, c’est nouveau pour vous du coup ?
L’outil vidéo me suit depuis l’adolescence, mais La Tiny de Nicky marque ma première fois sur YouTube. La transmission me tient à cœur en tous cas ! Le message principal de la chaîne reste de prouver aux autres que tout est possible en suivant ses idéaux, et qu’à plusieurs on peut monter de vrais beaux projets.