Comment avez-vous appris à réaliser des mosaïques ?
Avant, je travaillais chez Mercedes, où j’ai occupé plusieurs postes. Je suis parti en préretraite il y a dix ans, mais je l’ai regretté. Je manquais d’activité, c’était déprimant. Il y a quatre ans, en cure, une dame m’a appris l’art de la mosaïque. C’est quelque chose que je découvrais complètement. Ça m’a tout de suite plu, et je n’ai jamais arrêté. J’ai commencé par des blasons de communes, comme Kaltenhouse ou Batzendorf, puis j’ai continué avec des numéros de maison, et je reproduis maintenant toutes sortes de motifs : animaux, paysages, rosaces. J’ai même réalisé, pour des amis ou des connaissances, les emblèmes du Racing ou de Lamborghini. Les gens passent des commandes, pour eux-mêmes ou pour offrir.
Comment procédez-vous ?
J’achète des carreaux de carrelage de différentes couleurs. Je dispose du matériel pour les couper, les tailler, les poncer. Après avoir reproduit le motif choisi sur une plaque d’aggloméré, je fixe mes carreaux sur cette plaque avec une colle spéciale, puis je mets les joints. Ensuite, je découpe des baguettes pour créer le cadre. Pour l’extérieur, j’utilise des produits qui résistent à l’humidité, il faut penser à tout !
Combien de temps nécessite la réalisation d’un tableau en mosaïque ?
Cela peut prendre une semaine, mais certains motifs sont plus compliqués que d’autres, avec plus de détails. Au début, j’utilisais des grands carreaux, c’était assez rapide. Maintenant, je prends des petits, c’est plus joli. Grâce aux idées que me donnent les gens, je tente de nouvelles choses et je me perfectionne de jour en jour.
Qu’est-ce que ce loisir vous apporte au quotidien ?
La mosaïque, ça me détend. Quelques heures par jour, je me rends dans mon atelier au sous-sol de la maison. Quand je m’y installe, je mets de la musique et je commence à créer. Je suis dans mon univers. Les seuls visiteurs sont mon chat et mon épouse qui vient me donner de bons conseils, notamment concernant le choix des couleurs.