Maxi Flash : Quel a été votre parcours ?
J’ai commencé mon apprentissage en pâtisserie en 1970. J’ai travaillé dans différentes entreprises pendant douze ans avant de me lancer dans des brevets de maîtrise et de me tourner vers la formation. Pendant trente-et-un ans, j’ai enseigné et transmis mes connaissances au centre de formation Bernard Stalter d’Eschau. Je suis à la retraite depuis 2014.
En 1997, vous êtes devenu Meilleur Ouvrier de France. Pourquoi avoir participé à ce concours ?
Le concours du Meilleur Ouvrier de France, c’était avant tout un défi personnel. J’étais déjà primé au niveau local, mais j’avais envie de me mesurer à d’autres artisans au national. C’est un concours qui a nécessité – et qui nécessite toujours – une très grande préparation. Il demande un investissement très intense. Dans nos métiers, les concours sont de très haut niveau, et surtout très contraignants. Tout est réalisé face à un jury pendant plus de deux jours. Il faut s’entraîner comme un sportif de haut niveau. J’ai obtenu cette distinction et j’en suis fier. D’un point de vue professionnel, c’est une des marches les plus hautes dans ce domaine. Avec ce titre, un certain respect ou une certaine admiration entourent votre nom. Cela nous permet de pousser des jeunes à persévérer. On suscite une émulation importante et intéressante pour leur avenir. Cette expérience ouvre aussi des portes au niveau international. Pour ma part, j’ai voyagé à sept reprises au Japon pour former des jeunes.
Quel sera votre rôle lors des finales des Meilleurs Apprentis de France fin juin à Strasbourg ?
Je remplirai le rôle de coordinateur. J’aiderai à l’accueil et à l’encadrement général. Les jeunes ne produiront pas sur place. Les épreuves ont déjà eu lieu. Nous montrerons leur travail et nous leur remettrons les prix.
