lundi 23 juin 2025
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Kindwiller – Dominique Fuchs : « C’est le club d’une vie »

Arrivé au Football Club Kindwiller en 1985, Dominique Fuchs ne l’a plus jamais quitté. Celui qui vient de fêter ses 60 ans s’apprête à célébrer son 36e anniversaire en tant que président de l’association : une longévité à souligner.

Maxi Flash : Le football, c’est de famille, n’est-ce pas ?

Dominique Fuchs : Effectivement. Dans la famille, le football est une religion. Mon grand-père paternel était footballeur. Il était même dans le comité créateur de l’US Ettendorf, dans les années 50. Mon père, pour sa part, ne jouait pas, mais préférait supporter ses équipes de cœur, Ettendorf et le Racing Club de Strasbourg. Forcément, ses sept enfants, dont moi, ont baigné dans le football toute leur jeunesse. Mes frères sont aussi très investis. Michel, l’aîné, est président du FC Obermodern depuis 21 ans. Patrick, quant à lui, est au comité de l’US Ettendorf depuis plus de 40 ans.

Qu’est-ce qui vous a mené à Kindwiller ?

Quand j’étais petit, j’ai découvert le football à l’US Ettendorf, puis à Uberach. Après avoir rencontré mon épouse, je suis parti à Kindwiller en 1985, le club de cœur de sa famille. Fondée en 1978, c’était une association encore très jeune. Il n’y avait presque rien à l’emplacement actuel du club-house. Mes beaux-parents étaient très investis. Gabrielle, ma belle-mère, préparait le repas et accueillait les joueurs chez elle, après l’entraînement ou les matchs. En 1987, je suis devenu vice-président. Seulement deux ans plus tard, en 1989, j’ai pris la présidence et ça n’a plus changé depuis. C’est le club d’une vie.

Dominique Fuchs. / ©LD
Quels ont été vos souvenirs marquants durant toutes ces années ?

J’ai vu évoluer le complexe. Quand je suis arrivé, la lumière était branchée sur un groupe électrogène. Nous n’avions pas de douches, ni même d’endroit pour nous rassembler. Avec les années, une salle polyvalente, un club-house, des douches, de l’éclairage, un terrain d’entraînement et même de l’arrosage automatique ont été ajoutés. Tous les bénévoles ont mis la main à la pâte. Nous n’avons pas compté les heures. Je retiens aussi les montées en D2 en 1996, en D1 en 2003, etc.

Prenez-vous toujours autant de plaisir ?

J’ai pris de l’âge, je le sens. Être président d’un club est une fierté. J’aime beaucoup ce rôle, mais il y a des contraintes. Il y a beaucoup de choses à gérer au quotidien. Heureusement, nos bénévoles – anciens ou jeunes – répondent présents. Ma femme Régine, mon fils Aurélien, Luc Acker ou encore Gabriel Klingler m’épaulent au quotidien : c’est une force.

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