C’est un incontournable de la saison pour tous les amateurs de tennis. Les Internationaux de Strasbourg ouvrent déjà leur billetterie et réaffirment leur positionnement de meilleur tournoi féminin de France.
C’est déjà la 33e édition. Et si l’on met le cas Roland-Garros de côté, on ne
trouve pas plus beau plateau féminin en France. Une dizaine de joueuses du Top 50 mondial, c’est quand même ce qu’on appelle le haut niveau.
Mais face à une concurrence toujours plus féroce, il faut sans cesse innover, progresser, grandir. Le budget devrait, si tout se passe bien, augmenter de 5% et venir taquiner le 1,7 million d’euros, pour des retombées économiques pour l’heure estimées à près de 2,5M€. Et peut-être encore plus si le tournoi bénéficie prochainement d’une réorganisation du circuit.
Traditionnellement placés la semaine qui précède Roland-Garros, les IS espèrent obtenir un élargissement du plateau, de 32 à 48, voire 56 joueuses, ce qui les ferait passer dans une autre dimension, en étant le seul tournoi de la semaine. Et là, ça change tout. Parce que les « Top joueuses » pourraient être tentées de venir s’exercer sur la terre battue strasbourgeoise, la même que celle de la Porte d’Auteuil.
FAIRE PROGRESSER LE PLATEAU
« La première ambition, c’est d’avoir un meilleur plateau », avance le patron du tournoi Denis Naegelen. « On espère avoir 15 joueuses du Top 50, et une Top 10. Je travaille aussi pour avoir l’une ou l’autre des meilleures Françaises. Et comme les voyants sont un peu plus au vert, j’ai bon espoir… » Le petit sourire en coin en dit long et laisse présager un grand spectacle. Surtout qu’en coulisses, le tournoi continue d’avancer, et d’être encore plus accueillant.
« On veut rendre le parcours plus fluide entre les différents lieux… Au niveau
stationnement, on va aussi pouvoir utiliser le nouveau parking silo qui est juste en face. Et puis on renforce encore un peu plus notre positionnement éco-responsable, avec une sensibilisation envers les plus jeunes, avec la présence de personnalités vraiment importantes et plus légitimes que moi pour en parler. » Nicolas Hulot ? « Dans ce genre-là… »
Pour ses 10 ans à la tête des IS, Denis Naegelen semble pour une fois détendu et confiant. Même si chaque année, il faut tout recommencer, repartir en quête de sponsors, de partenaires, séduire les meilleures joueuses possibles. Tout se met en place, et les droits TV sont aussi sur une pente ascendante, avec une couverture encore élargie. « On veut absolument permettre à Strasbourg et sa région de rayonner à travers le monde grâce au tournoi. » conclut Denis Naegelen, premier VRP de l’Alsace.