Quand on parle de cécifoot, on est tout de suite étonné de faire face à un « voyant ». Mais pour les gardiens de but, c’est normal. Benoît a commencé, comme tout le monde, au foot à 11, à l’AS Strasbourg, avant de découvrir par hasard le cécifoot. « Ma grand-mère s’occupait de non-voyant », raconte le portier du Sporting Schiltigheim. « J’ai découvert ce monde par hasard. On a ensuite créé une section à Schilick, et je m’y suis aussi intéressé un peu par hasard. Et c’est presque par hasard que je me suis retrouvé en équipe de France. »
Le hasard fait apparemment bien les choses, puisque Benoît a déjà participé à une coupe du monde, à un championnat d’Europe, et qu’il est à l’heure actuelle à Tokyo pour un tournoi de préparation avec les Bleus. Celui qui fréquente la sélection depuis 2016 estime que « c’est très différent du foot à 11. Il y a très peu de public, c’est très restreint, et on se considère tous comme une grande famille ». Le vice-champion d’Europe 2019 espère maintenant ramener la plus belle des médailles, chez lui, à Strasbourg.