En 2021, le groupe a été fondé par deux amis qui se sont connus à l’armée, Jérôme Monnier, le bassiste et compositeur actuel, et Thomas. Dans la foulée, Mathieu Frank a rejoint la formation à la batterie :
« À l’origine, nous avions une chanteuse, qui était loin du style actuel du groupe, plus orienté pop », se souvient Mathieu. Cet ensemble a vite connu un premier chamboulement : « Thomas et la chanteuse sont partis, donc on s’est mis à la recherche d’un nouveau chanteur. C’est là qu’est arrivé Jérôme Vidal, avec une voix plus rock ». Mathieu Kleinhentz, le lead guitariste, a été le dernier à rejoindre le groupe. Voyant que le temps d’enregistrer, de mixer et de faire toutes les tâches indispensables à la création d’une musique prenait du temps, des heures, le quatuor a décidé de prendre le nom de Sixty Hours. En novembre 2022, la formation a sorti son premier EP intitulé This is our place, composé de cinq morceaux originaux : « Nous l’avons présenté sur scène lors d’un concert, en première partie de Redlight Dreams, au Millénium de Haguenau, explique Jérôme Vidal. Nous avons eu des retours intéressants et nous avons même vendu des CD sur place. Cet EP était plus un teaser, une maquette », complète le chanteur.
Little Dreamer
Composé de onze titres, l’album Little Dreamer aborde des sujets divers et variés : « Nous voulons transmettre de la positivité mais aussi critiquer certains thèmes sociaux. C’est une manière de rêver, d’aller de l’avant », explique Jérôme Monnier, le compositeur. Pour le présenter au public, le groupe a organisé un concert au Zornhoff de Monswiller en octobre où près de 200 personnes étaient présentes. Aujourd’hui, Sixty Hours travaille son retour sur scène, il peaufine son show :
« Un concert, c’est comme une vitrine pour un groupe. Se produire en live attire les salles », conclut Mathieu Kleinhentz.