Il a conservé l’allure générale qui a fait son succès, mais pourtant le troisième opus du crossover fétiche de Nissan est totalement nouveau.
Une présence visuelle plus forte
Conçu sur la plateforme CMF-C de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, le Qashqai 3 a pris 31 mm en longueur et 29 en largeur, passant respectivement à 4,43 m et 2,08 m. Cela, ajouté à une architecture et un design qui lui confèrent une allure extérieure plus dynamique et athlétique, donne un sacré coup de vieux à la version précédente. La face avant a été totalement retravaillée autour d’une calandre élargie et flanquée de phares matriciels full LED ultra-minces, ainsi que d’écopes en bas du bouclier. Le profil épuré est fait de larges panneaux et d’une seule ligne de caisse s’étirant de l’avant vers le hayon. Des feux désormais horizontaux et débordant sur des ailes larges, et la vitre un peu plus inclinée qui pénalise la visibilité, contribuent à une image plus musclée.
Plus habitable et mieux équipé
L’empattement a lui aussi augmenté de 19 mm qui profitent à l‘habitabilité, notamment à l’arrière où l’on accède par des portières s’ouvrant à pratiquement 90 degrés. Grâce à un travail ergonomique sur les sièges, les passagers disposent d’un très bon espace aux genoux et à la tête. De même, le coffre qui conserve son double fond en deux parties voit son volume grimper à 504 l, avec 74 l de plus. L’agencement intérieur gagne en qualité d’exécution et de raffinement avec des plastiques moussés mais aussi en équipements technologiques de dernière génération. La planche de bord, d’où émerge un écran central tactile de 9 pouces compatible avec tous les smartphones, adopte une ligne simple mais moderne où tout est orienté pour le conducteur. Derrière le volant, il dispose d’un large écran digital de 12,3 pouces affichant clairement toutes les informations nécessaires. Un nouvel affichage tête haute géant de 10,8 pouces est également proposé. Côté aides à la conduite, on retrouve des technologies intelligentes telles que le régulateur de vitesse et le freinage d’urgence avant intelligent, ainsi qu’une nouvelle génération du système de conduite semi-autonome ProPilot.
Electrifié et agile
Grâce à sa nouvelle plateforme, le châssis du Qashqai 3 a gagné en rigidité (+ 48 %) et sa carrosserie a perdu du poids (- 60 kg) avec l’utilisation d’aluminium. Il en résulte une amélioration significative en termes d’agrément de conduite. Le train avant est très efficace et les mouvements de caisse sont parfaitement contenus. L’assistance de la direction a été affinée pour lui donner une plus grande précision. Côté motorisation : un unique 4 cylindres 1.3 DGiT, agrémenté d’une micro-hybridation légère 12V qui développe 160 ch avec la boîte Xtronic (disponible aussi en 4 roues motrices) ou 140 ch avec une boîte manuelle 6 vitesses. C’est cette dernière version que nous avons retenue pour notre essai. Nous avons apprécié la douceur et la souplesse de ce bloc dont on perçoit à peine les feulements grâce à une très bonne isolation phonique.
Avec 10,2 s pour passer de 0 à 100 km /h, ce n’est pas un sportif, mais il ne peine pas à déplacer les 1 404 kg de l’auto. Il faut simplement jouer fréquemment avec la boîte aux rapports trop allongés afin de préserver la consommation. Celle-ci s’est montée à moins de 7,5 l/100 km lors de notre essai mais en conduite tranquille, les 6,5 l annoncés par le constructeur sont envisageables. Malheureusement malgré l’hybridation légère, les 143 g/km d’émissions de CO2 génèrent un malus de 260 €. En fin d’année, une version full hybride sera proposée. Côté tarif la gamme débute à 28 990 €.