Maxi Flash : D’où vient cet amour pour la radio ?
Nono : Tout a commencé au collège. Je passais mon temps à écouter la radio. Avec mon vieux walkman, je passais le câble de l’écouteur dans ma manche et dans ma main. Je posais ma tête dessus et j’écoutais en cachette pendant les heures de cours. Je passais plus de temps à écouter la radio qu’à travailler.
Où as-tu fait tes premières armes ?
C’était chez Radio Star à Sélestat, aux côtés, déjà, de Christophe Schalk (le patron de Top Music) et Béatrice Weichel. En 1999, j’ai été embauché une première fois chez Top Music en tant que programmateur des publicités. J’ai enchaîné avec Azur FM et Judaïca. J’ai même fait le DJ au Bazook’Kafé, au Nova à Colmar et il m’arrive encore de dépanner à la Cervoise, à Sélestat. Depuis dix ans, je gère la musique les soirs de match au SAHB. En 2013, je suis sorti diplômé d’une formation appelée « CQP animateur radio ».
En réalité, Top Music à Strasbourg, c’est récent pour toi…
Oui. J’ai commencé en 2018. J’étais d’abord chargé de mission multimédia. Ce n’est que deux ans plus tard qu’on m’a proposé de participer à la matinale. Ça me paraissait complètement fou. J’ai essayé, mais je me souviens avoir dit à Pascal Muller, le directeur adjoint, le premier jour, que je n’y arriverais pas. Finalement, je m’y suis fait et trois ans après je suis encore là. La matinale me plaît bien. On est payé pour se marrer.
Quel est ton rôle ?
Je suis le réalisateur de l’émission. Je pousse les boutons et envoie les sons. J’ai des chroniques récurrentes où j’incarne des personnages, comme Gunther et Enguerrand. Le lundi, je parle des « Infos pas entendues » et le vendredi, j’ai aussi la chronique qui s’appelle « Le débrief de la semaine », où je diffuse les moments drôles ou gênants qui ont eu lieu dans le morning toute la semaine. Tous les matins, à l’issue de l’émission, nous organisons celle du lendemain. On se répartit bien les rôles. L’équipe fonctionne bien ensemble.