« Bizarrement », le confinement lui a plutôt réussi. Mahy Nyaman en convient, il a trouvé un autre rythme de travail. « On a arrêté de courir après les scènes, les concerts, les compos… On a pu se poser avec mes musiciens et travailler plus en profondeur, plus dans le détail des arrangements. C’est bien aussi ! » À 51 ans, la passion est toujours là, et l’amour pour le partage toujours plus présent. Comme beaucoup, il a découvert les possibilités offertes par les concerts live en visio :« J’ai pu jouer pour des personnes à mobilité réduite. Elles regardaient sur un grand écran, et moi je jouais pour elles… C’est chouette aussi de se dire qu’on peut toucher ces gens-là ! »
Participation symbolique
Et pour aller plus loin, Mahy Nyaman a imaginé un concept d’émission « à la Dean Martin Show. Je m’étais dit que je le ferais, un jour. On en avait parlé déjà avec la chaîne Melody. On n’avait pas prévu de le faire là, tout de suite. » Mais après tout, pourquoi pas ? Le 6 février, il sera donc en direct de l’Illiade d’Illkirch, avec une régie, et un échange avec le public. « Les gens pourront poser des questions, réagir en direct. C’est drôle parce que ce n’est pas quelque chose qu’on peut réellement faire en concert. On perd les visages, mais on gagne la parole. » Une forme d’interactivité en remplace donc une autre. Et c’est aussi comme ça que le timing, prévu pour 3/4 d’heure, une heure, va sans doute pas mal déborder.
La participation, elle, est symbolique. 2,29€ pour accéder au live, une manière de soutenir le projet, l’idée simple qu’on peut encore faire vivre la musique. « On enlève les intermédiaires entre nous et le public, c’est une belle liberté qu’il faut apprécier. » Ou comment chercher un peu de lumière dans le brouillard ambiant.
*Inscriptions : Facebook Mahy Nyaman