À quand remonte votre passage sur scène ?
J’avais 15 ans, je faisais partie d’un groupe, The Rubies, et nous donnions des concerts entre Strasbourg et Brumath ; on faisait des reprises de groupes comme U2. Un producteur parisien m’a repéré et m’a proposé de faire des enregistrements. Pendant deux ans, les week-ends j’allais à Paris et j’ai sorti un mini album baptisé Écho(s). À ce moment-là, tout n’a pas fonctionné comme je le voulais, et j’ai mis la musique de côté. Alors, faire the Voice est une deuxième chance que je me suis donnée.
Comment êtes-vous arrivée jusqu’à the Voice ?
La prod m’a contactée par les réseaux sociaux. Au début, je n’étais pas super partante, j’avais vraiment mis la musique de côté, je me demandais si ça valait le coup de retenter l’aventure. Et puis finalement, comme je termine mes études, je peux me donner une année pour redécouvrir ce monde-là, voir s’il est fait pour moi, mais sans laisser tomber mon autre passion qui est la mode. Mon rêve serait d’associer les deux.
Dans the Voice, les quatre coachs se sont retournés. Qu’avez-vous
ressenti ?
J’avais quasiment les yeux fermés tout au long de la chanson, j’essayais de ne pas me focaliser sur les fauteuils. À un moment, je les ai ouverts et je me suis rendu compte que Pascal Obispo était retourné, j’étais dans mon monde. C’est un truc de fou. Cela s’est vu à l’antenne que je n’arrivais pas trop à me contenir après mon titre, même quand je souriais, je tremblais, alors que la pression était un peu retombée.
Pourquoi avez-vous choisi Pascal Obispo ?
C’est quelqu’un de très impressionnant, son parcours, sa carrière… Comme les autres coachs ; de toute façon, dans tous les cas, j’aurais été super contente. C’est quelque chose d’émouvant. Les compliments qu’ils m’ont faits correspondaient complètement à ce que j’avais envie qu’ils comprennent ; j’ai trouvé ça tellement gratifiant de la part d’artistes qui font cette carrière, qui savent de quoi ils parlent, cela fait beaucoup de bien.
Lors de votre prestation, vous étiez très élégante, et évidemment ce n’est pas un hasard ?
Oui, bien sûr. Plus tard, j’aimerais sortir mes propres vêtements, montrer mes créations tout en faisant de la musique. Pour ce 1er passage, c’est moi qui avais choisi ma tenue. Je portais une veste d’homme trouvée dans une friperie, que j’ai modifiée et recousue à ma taille.
Juste avant les battles, la suite de la compétition, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Libérée, ambitieuse ?
D’un côté, je suis libérée, car si les quatre coachs se sont retournés, c’est qu’il y a quelque chose, et d’un autre côté je suis ambitieuse, j’ai envie que ça marche, que ce soit dans cette émission ou ailleurs, j’ai envie de continuer la musique, de faire mes chansons. On verra, je croise les doigts.
L’Alsace et Brumath comptent toujours pour vous ?
Bien sûr, bien sûr ! Il y a des choses qui me manquent à Paris, comme la tarte flambée. Je reviens voir ma famille environ une fois par mois, c’est important. Elle me soutient dans tout ce que je fais.