Depuis le 22 mai dernier, téléphoner au volant peut entraîner, en cas d’infraction parallèle, un retrait de permis d’une durée maximale de 6 mois. Les autorités ont décidé de frapper fort pour enrayer ce fléau galopant, à l’origine de 10 % des accidents de la route. Le dispositif ne s’arrête pas là. Si le conducteur pris en faute décide de remettre en cause la sanction devant un tribunal, les juges peuvent désormais alourdir la suspension qui pourra alors largement dépasser les 6 mois pour atteindre trois ans. Il faut donc y réfléchir à deux fois avant de contester le premier procès-verbal.