Au départ, Henri était trésorier du club de football de son village : « Je le suis resté pendant cinquante ans », se souvient-il. Un jour, au milieu des années 70, son vice-président lui a proposé de l’accompagner dans la création d’une association de tennis : « Il y en avait déjà un qui existait vingt ans plus tôt. Au début, nous n’étions que douze. Nous disposions de deux terrains en terre battue dans l’enceinte d’une usine à Bischwiller. Mais la nature avait repris ses droits depuis le temps ». Tous ensemble, ils se sont remonté les manches et ont remis les courts en état. À l’époque, après la création du club, tous se retrouvaient les samedis après-midi et les dimanches matin pour taper quelques balles : « Nous savions qu’on y trouverait du monde pour jouer ». Rapidement, lui et ses camarades de jeu ne pouvaient plus accepter de nouveaux membres. Il devenait impératif d’avoir plus d’espace : « Face à la demande grandissante, la ville de Bischwiller nous a mis à disposition le terrain où l’actuelle association de tennis est basée. Nous avons fait construire quatre courts ». Aujourd’hui, le club dispose de plusieurs moniteurs et jouit d’une ambiance amicale.
Le temps et ses évolutions
À travers les décennies, le club n’a cessé d’évoluer. Des courts couverts, un club house et même des terrains de padel ont vu le jour.
Henri Zimmermann, de son côté, est toujours là : « En plus d’être membre fondateur, j’ai été trésorier, mais surtout homme à tout faire. Aujourd’hui, je suis toujours vice-président au comité et je suis engagé au niveau de la Ligue pour les championnats par équipe ». Toutes les semaines, Henri continue de taper dans la balle. Il est même classé 30/4 :
« Avec les autres anciens, nous nous retrouvons deux fois par semaine pour jouer en double. De mon côté, je participe aux championnats 60/70 ans. Nous allons même attaquer prochainement le championnat des plus de 80. C’est un organisme français, l’AFTS (Association française de Tennis Seniors +), qui l’organise tous les ans. »