La Toyota Prius est l’une des voitures hybrides les plus populaires et les plus vendues au monde depuis son lancement en 1997. Comme l’aime à le rappeler la firme nipponne, à l’époque, «personne ne savait même ce qu’était une hybride !». En à peine plus d’un quart de siècle, le constructeur japonais a écoulé plus de 20 millions de modèles thermiques électrifiés, devenant le leader incontesté de la technologie.
C’est en Europe que cette domination s’est le plus imposée. Ces deux dernières années, les hybrides ont représenté environ 60 % des ventes européennes. « Fers de lance de la marque, les modèles Corolla, Yaris et RAV4 ont enregistré à eux seuls
61 % de ce volume », a expliqué Toyota. Nulle trace, pourtant, de la pionnière !
La Prius, avec son style si particulier, peine à séduire alors que la concurrence s’est largement densifiée et que les autres modèles internes ont réussi à prendre le tournant de la modernité que n’a pas encore entamé la berline historique. L’heure est donc venue.
Le temps retrouvé
L’un des principaux points faibles des différentes générations de la Prius reste sans aucun doute son design plat et passe-partout. Pour cette édition qui sera vendue à partir du mois de juin à un ticket d’entrée flirtant avec les 45 000 €, Toyota a mis les petits plats dans les grands : le design se fait plus sportif et moderne.
La silhouette conserve sa forme caractéristique, garante d’un aérodynamisme incomparable, mais se rapproche du sol et adopte une face avant plus expressive, avec des feux à LED affinés qui lui donnent un regard perçant. La berline se rapproche du SUV électrique bZ4X ou de la berline Crown à l’identité forte. Le caractère est ici bien trempé. De nouveaux coloris, dont certains sont inédits pour ce modèle (bleu électrique ou rouge vif), accompagnent la révolution esthétique. À l’intérieur, on retrouve un habitacle toujours aussi accueillant pour ses passagers, rehaussé par une technologie de pointe. On apprécie la planche de bord épurée et moderne, avec un écran tactile central de 12 pouces qui intègre la navigation connectée intelligente avec gestion du mode électrique et hybride.
On apprécie l’éclairage LED intérieur « actif » qui réagit aux événements extérieurs. À un feu ou dans un embouteillage, par exemple, la Prius signale quand la voie se libère. Sans oublier le toit intégrant des panneaux solaires (+ 3 000 €), qui permettent de recharger la batterie pendant le stationnement ou la conduite et de récupérer environ 10 km par jour ! La sécurité est assurée par le système articulé autour d’un régulateur adaptatif, du freinage d’urgence automatique ou encore de l’alerte de franchissement involontaire de ligne. Sous le capot, c’est une motorisation hybride rechargeable inédite qui officie. Il s’agit d’un dispositif associant moteur essence 1,8 l de 143 ch et un bloc électrique de 160 ch. La berline se fait sportive – le 0 à 100 km/h étant avalé en 6,8 secondes – et économe, pouvant parcourir 70 km en tout électrique. La pionnière a un bel avenir.
