L’Oberbronnois Arthur Roeckel (Union Motocycliste Bitchoise – Section Elsass) a été sacré, fin septembre, champion d’Alsace-Lorraine dans la catégorie des espoirs 85 cc. Au mois de mars, il intègrera le championnat d’Allemagne afin de poursuivre sa progression.
Et de trois pour Arthur Roeckel ! Le jeune pilote originaire d’Oberbronn a raflé à la fin du mois de septembre son troisième titre de champion d’Alsace-Lorraine de motocross, après des succès en 2015 (kids 65 cc) puis 2016 (kids 85 cc). Il s’est cette fois-ci imposé dans la catégorie des espoirs 85 cc et le moins que l’on puisse, c’est qu’il n’a pas trop tremblé.
Au repos jusqu’à fin octobre
« A mi-championnat, il avait déjà plus de 50 points d’avance », affirme son père, Alain. « Il a frappé fort dès le début. Il a remporté trois des quatre premières courses. Au final, son plus mauvais résultat était 3e (à Leywiller lors de la manche 11). Mais il avait déjà commencé à gérer son avance car il n’avait pas envie de prendre de risques et éventuellement faire une chute. »
Au final, le pilote de 13 ans remporte la compétition avec 47 points d’avance sur son dauphin, le Bergheimois Mattéo Robert, et 60 sur le dernier occupant du podium, le Meusien Romain Martzel (Moto Club Evasion 55). Dans le cadre du championnat Grand Est, une nouvelle compétition, Arthur Roeckel a pris une satisfaisante quatrième place. « Il était troisième avant la dernière course mais on a ensuite rencontré des problèmes », indique Alain Roeckel. « Il a fait deux chutes et sa motivation en a pris un coup, il a donc fini quatrième. Ce qui est déjà pas mal car les autres garçons devant lui avaient 15 ans. Ils sont tous en dernière année et possèdent un meilleur bagage technique. »
Actuellement au repos jusqu’à fin octobre, le jeune Nord-Alsacien enfourchera à nouveau sa moto avec en ligne de mire le championnat d’Allemagne au sein duquel il s’alignera pour la première fois. « C’est un championnat plus relevé », assure son père. « 18 nationalités sont représentées dans sa catégorie. Il y aura des Australiens, des Sud-Africains… C’est un niveau équivalent à un championnat d’Europe. Tous les recruteurs des plus grosses structures seront également présents. »
Du vélo à la moto
Aux côtés de pilotes aguerris dont certains rompus aux joutes continentales, Arthur Roeckel va certainement prendre encore un peu plus d’envergure et de… caractère. « Il faut qu’il repousse ses limites, il reste sur ses acquis », explique son paternel. « Quand il est premier, il ne “casse” pas tout de suite la course, alors qu’il en a les moyens. Mais là, il se mettra à leur niveau, je le connais. »
Comme il y a une dizaine d’années lorsqu’il a appris à faire du vélo sans les petites roues en moins de 3h. S’il réussissait à rouler sans elles, son père lui avait promis une moto… Alain Roeckel avait évidemment tenu parole.