Marine Le Pen a annoncé que, si elle était élue présidente, elle engagerait les travaux pour rouvrir la centrale nucléaire de Fessenheim. Les deux réacteurs de la plus ancienne centrale française sont déconnectés du réseau depuis le 30 juin 2020 et d’après les acteurs du secteur, c’est impossible. Alors, on se demande bien comment la candidate aux présidentielles bosse ses dossiers. Ça doit donner un truc comme :« Bon, Marine, y’a pas grand-chose dans l’actu, que du banal, encore un procès pour Zemmour ou Macron qui investira dans le nucléaire, tu pourrais rouvrir Fessenheim, non ? Bonne idée, je balance le truc sur France Info dans un quart d’heure ». Et voilà. C’est génial non? Après, on s’étonne que les gens ne votent pas, comme dit ma rayonnante voisine. Bref, on cause, on cause, mais il paraît que Le Pen n’a pas tout dit. Non ? Si. Voici un scoop. En coulisses, entre deux verres de Tang, elle aurait affirmé, « si je suis élue, je rouvre le Kingston de Dettwiller, le Palladium de Seltz, le Chalet de La Wantzenau, mais aussi tous les Mammouth, les Prisunic et les Felix Potain, j’impose Bonne nuit les petits avant le 20 heures et Casimir tous les week-ends, je demande à Renault de reprendre la commercialisation de la Fuego et je rouvre le Nautiland ». Bon, sur ce dernier point, ça peut nous arranger. Pour le reste, plus ça mousse, plus on fait des soirées mousse. Concernant la réouverture de Fessenheim, pour certains c’est encore Marine qui a manqué une occasion de la fermer, pour d’autres ça rentre par une oreille et ça ressort sur Cnews. Pour le scoop, ne me remerciez pas, c’est bientôt Noël, c’est cadeau !