Lili Abely et Yannick Duboy portent dans leur cœur la volonté d’aider leurs prochains. Déjà, en 2010, le binôme s’engage en tant que sapeur-pompier volontaire au sein du SDIS 67 (Service Départemental d’Incendie et de Secours). Leur but : sauver des vies. Mais cela ne suffit pas. Yannick Duboy voue une passion sans faille à la race canine depuis son enfance. Lili Abely l’a découvert, plus tard, en plongeant dans son univers, et s’en amuse : « je suis une mordue ». La suite est logique, en janvier 2016, ils créent l’association Cynotechnique 67. Elle devient naturellement la griffe du couple !
Une devise : efficacité, discrétion et modestie
L’association Cynotechnique 67 est composée d’hommes et de femmes, tous secouristes, entraînés pour renforcer les dispositifs mis en place lors de recherches de personnes disparues ou ensevelies. Ils interviennent sur sollicitation des familles ou du directeur des recherches territorialement compétent (Gendarmerie ou Police Nationales) en complémentarité de leurs propres équipes. Ils sont spécialisés dans la quête, et leurs interventions sont gratuites.
Lili Abely et Yannick Duboy travaillent avec sept chiens en formation dont trois sont opérationnels. « Nous sommes propriétaires de quatre chiens, trois bergers australiens et un berger belge malinois. Ils interagissent avec nous et répondent à toutes nos sollicitations », explique Lili Abely. « Ce sont des chiens joueurs, équilibrés et demandeurs de cette quête » : des caractéristiques qui les rendent aptes à la fonction.
Des bénévoles toujours sur le terrain
Les chiens sont formés à retrouver toutes personnes vivantes dans un secteur déterminé au préalable. En milieu forestier, en zones urbaines et rurales dites « URBEX » (bâtiments désaffectés, maisons abandonnées, entrepôts ou établissements en ruine…), sur des décombres (effondrement d’immeubles, explosion de bâtiments, tremblements de terre…) et en milieu souterrain (grottes, anciennes carrières souterraines, mines, galeries…). L’association accompagne également les familles dans l’organisation de battues citoyennes.
Équipes et bénévoles œuvrent sur différents plateaux techniques, dans la région, une à deux fois par semaine, afin de parfaire leurs formations, physiquement et mentalement, ainsi que celles de leurs chiens. Des entraînements intensifs, « paramilitaires, pendant lesquels nous testons nos limites, car malheureusement, nous ne retrouvons pas que des vivants », tournés vers un seul objectif : « nous avons un devoir de résultat : sauver la vie d’une personne même en tant que simple bénévole », conclut Lili Abely.
Leur page Facebook : Cycnotechnique 67