mardi 12 novembre 2024
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Val de Moder – Ninon Lassalle : « C’était une expérience hors du commun »

Originaire de Truchtersheim, Ninon Lassalle est licenciée à l’Alsace Nord Judo (ANJ) du Val de Moder depuis trois ans. À seulement 18 ans, elle fait partie des meilleures Françaises de sa catégorie (+78kg). Avant les Jeux, Ninon a mené le relais de la flamme olympique à Strasbourg. Entre deux entraînements, la jeune championne est revenue sur son parcours.

Ninon, quelle est votre histoire avec votre sport ?

Ninon Lassalle : Mon père a été judoka de haut niveau. Il continue de donner des cours. Je baigne dans ce sport depuis toute petite. J’ai commencé à pratiquer à l’âge de 3 ans, au Judo Club Quatzenheim. Ça va faire trois ans que je suis licenciée au club Alsace Nord Judo, au Val de Moder, une association de plusieurs clubs locaux.

Quand avez-vous commencé à vous rendre compte que vous aviez un bon niveau ?

Mon histoire est atypique. À l’âge de sept ans, j’ai commencé à pratiquer le handball, en parallèle du judo. C’est un sport qui me plaisait beaucoup et que je privilégiais. Je jouais bien, mon équipe avait de bons résultats, j’avais très envie d’intégrer le pôle espoir et d’aller loin. J’ai postulé, mais cela n’a pas marché. J’ai abandonné et je me suis tournée vers le judo. C’était en 2019. Dans la foulée, j’ai terminé troisième lors des Championnats de France minimes. C’était une très belle revanche ! C’est ce qui m’a permis de comprendre que ma place n’était pas au handball, mais au judo. Après ce beau résultat, l’entraîneur du pôle espoir s’est rapproché de moi et je l’ai intégré quand je suis entrée en classe de troisième. Je suis une sportive de haut niveau depuis six ans. Je viens de commencer des études de droit et je continue de m’entraîner sept fois par semaine, en plus des compétitions.

La championne alsacienne n’a eu que deux semaines de repos cet été. / ©Stéphane Bennet
En juin, vous vous êtes retrouvée à mener le relais de la flamme olympique à Strasbourg…

En effet. À l’été 2023, la Ligue avait fait parvenir un formulaire à tous les licenciés de la région. Ils nous proposaient de postuler pour tenir la flamme. J’ai tenté ma chance. En octobre, j’ai appris, avec beaucoup d’étonnement, que j’avais été choisie pour être la capitaine du relais. Le 26 juin, nous nous sommes retrouvés avec tous les autres relayeurs : des judokas, des bénévoles, des officiels, etc. Chacun tenait la flamme sur près de 200 mètres. Nous avons pu échanger sur nos expériences. C’était une expérience hors du commun, un moment incroyable. Pour ma part, je n’ai pas pu participer aux Jeux olympiques, étant encore dans la catégorie junior.

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