Maxi Flash : Ah, la fameuse chemise rouge !
Antoine de Maximy : C’est le dress code (rires). C’est mon bleu de travail en fait !
Ce film, c’est une vraie fiction malgré l’aspect documentaire.
Oui, ça donne l’impression d’être dans « J’irai dormir chez vous », mais tout est écrit. C’est pour ça que ça plaît, c’est parce qu’on retrouve ce côté fantaisiste. Je ne me prends pas au sérieux… mais il y a les autres composantes, les moments tendus, etc.
Après avoir dormi : aller mourir. C’est pour boucler la boucle ?
Non, pas forcément ! Mais au fil du temps, j’ai vécu pas mal de situations délicates, et j’imaginais ce qui aurait pu se passer si ça dérapait. C’est comme ça que j’ai commencé à l’écrire, et puis je me suis rendu compte que c’était plus intéressant que ça : écrire une enquête dans les images, et ça c’était passionnant, parce que ça n’a pas été beaucoup fait au cinéma. Et j’aime bien la définition d’Allociné qui dit que c’est une « comédie, thriller », parce que tu rigoles, mais pas que !
Tu disais que l’accueil est très bon chez les fans…
Il est excellent parce que le premier public c’est celui de « J’irai dormir chez vous », et à 98% ils retrouvent ce qu’ils aiment. Et comme le film surfe sur les questions qu’ils se posent, en se demandant ‘mais si ça dérape’… ? Du coup ils sont satisfaits. J’ai fait plus de 70 avant-premières, et je suis très content, surtout que le film revient de loin…
Oui, tu as fait appel au financement participatif, la preuve que tes fans te suivent et t’aiment ! En tout cas, si tu veux dormir à la maison, tu es le bienvenu !
J’ai quelques propositions déjà (rires). Mais en tout cas merci. À bientôt !
« J’irai mourir aux Carpates », d’Antoine de Maximy.
En salles le 16 septembre.
Notre avis : Les allers-retours entre les images tournées par Antoine et celles plus « cinématographiques » (avec la toujours impeccable Alice Pol) du film fonctionnent très bien. On se prend au jeu de cette enquête, et on en vient même à se demander s’il ne s’est pas servi d’un vrai tournage de l’émission comme support à son film. Quelques moments de tensions, quelques moments plus drôles : un bel équilibre pour une œuvre inclassable.