Cette distinction est délivrée par le ministère de l’Économie et des Finances et par l’Institut des métiers d’art. Elle est décernée aux entreprises qui proposent des produits rares et originaux, qui possèdent un savoir-faire notoire, qui maîtrisent des techniques traditionnelles et qui disposent de compétences particulières ne pouvant être acquises par des formations classiques.
Le geste professionnel, la renommée et l’ancienneté de l’implantation géographique des entreprises sont également pris en considération lors du processus de labélisation.
Une passion qui dure depuis deux décennies
Pour La malle en coin, l’obtention de ce label est l’aboutissement de 20 ans d’expérience. Dans leurs locaux de la rue Saint-Exupéry, Marie et Jean-Philippe Rolland et leur collaborateur restaurent des bagages anciens en respectant les matières d’origine et en appliquant les méthodes traditionnelles. Les objets restaurés appartiennent à des marchands, des collectionneurs, des décorateurs ou autres. Certaines pièces sont également destinées au Musée du bagage de la ville, un musée unique en son genre : « Il n’existe pas d’autre musée du bagage en Europe. Je connais un petit musée privé à Tokyo, mais il ne présente que des malles de marque Vuitton. Nous, nous souhaitions montrer beaucoup plus de modèles », indique Jean-Philippe Rolland.
Ce label est un gage de qualité pour la clientèle
Suite à la demande de labélisation, l’entreprise haguenovienne a reçu la visite de quatre
experts : « Ils se sont basés sur plusieurs critères ; notre outillage, notre savoir-faire, nos clients. Le fait que ceux-ci viennent de loin, de Chine, des États-Unis ou de Nouvelle-Zélande par exemple, prouve que nos compétences sont rares. Il y a eu 1 400 entreprises labélisées en France, dont peu dans le domaine de l’artisanat d’art. C’est un honneur pour nous de recevoir ce label et, pour la clientèle, cela représente une marque de prestige », conclut Jean-Philippe Rolland.