Maxi Flash : Fin novembre tu disputais les Championnats du Monde, tu passes le premier tour avant de buter au deuxième… Avec le recul, désormais, qu’est-ce que tu retiens de la compétition ?
Avec quelques jours de recul, je reste assez frustré. Je gagne le premier match facilement (face à l’Algérien Sami Kherouf, 149e mondial, 4 sets à 1), et puis je perds le deuxième facilement aussi on va dire (4-0 contre l’Allemand Ruwen Filus, 42e mondial). Je l’avais déjà joué, et on voit que ce sont des joueurs qui arrivent à être encore plus précis quand ils sont en championnat du monde. J’ai essayé de faire les choses bien, mais au final… Je continue d’avancer, il n’y a pas 36 000 questions à se poser. En repartant, j’avais juste envie de refaire des matchs !
Pas trop le temps de tergiverser en effet, puisqu’il faudra être en forme pour les France, mi-décembre à Cesson-Sévigné…
Contrairement à d’autres pays, le championnat de France est une compétition qui nous tient tous à cœur. Elle a de l’importance. Alors je me prépare du mieux possible pour faire le meilleur résultat possible.
Avec forcément de grosses ambitions !
Bien sûr, de l’ambition. Je les ai gagnés il y a deux ans, donc j’ai envie de gagner à nouveau, mais les autres aussi ont envie de gagner ! Le niveau est homogène, c’est très ouvert derrière Simon Gauzy, le n°1, qui sort du lot. Il y a pas mal de jeunes qui ont fait de très bons résultats, donc il ne faut pas trop se projeter, et gagner un match après l’autre.
En attendant, comment tu juges ta saison ?
Compliqué, parce qu’avec le Pro Tour, je n’ai pas pu jouer de matchs avec mon club de Ochsenhausen. Après la petite trêve des fêtes de fin d’année, je vais enfin pouvoir les retrouver à partir du 16 janvier. Jouer en club, c’est notre moyen de rémunération, mais c’est aussi là que tu enchaînes les matchs. Il y a certaines choses que tu ne peux tester qu’en match, avec la pression de l’événement. La vérité, c’est le match, et parfois, on veut voir la vérité.