Haguenau – Les yeux du quartier Saint-Joseph

Pour répondre à la forte demande des habitants, la commune de Haguenau a étendu la vidéoprotection au quartier Saint-Joseph. Avant Noël, onze caméras seront en service, dont neuf en son sein et deux en périphérie.

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Marcel Lemire, adjoint au maire ville civique et citoyenne ; Vincent Lehoux, adjoint au maire ville et actions culturelles ; Marie-Elisabeth Schmitt, présidente du CSC du Langensand et deux habitantes du quartier. / ©DR

Haguenau étend son parc de caméras de vidéoprotection pour la sécurité et la tranquillité de tous. Après le centre-ville, le quartier des Pins, dit « prioritaire », a été le premier endroit périphérique de Haguenau à être équipé d’un système de vidéosurveillance. Maintenant, c’est au tour du quartier Saint-Joseph d’en être équipé.

« C’est un quartier de veille active depuis 2015. Cette décision fait suite à une forte demande des habitants, des commerçants et du Centre socioculturel du Langensand. Il a été accueilli favorablement par le Comité d’initiative des habitants. De nombreuses réunions ont été menées pour concerter au mieux tous les acteurs concernés », explique Julie Gicquel, chargée de communication. Des caméras seront installées aux abords de l’école, de quoi rassurer les parents. Les travaux ont été lancés le 12 octobre et devraient s’achever avant les fêtes de fin d’année.

Les caméras de vidéoprotection seront en service avant Noël.

Une force de dissuasion

Ces systèmes de vidéosurveillance ont aussi une véritable dimension préventive et pénale. Pour Marcel Lemire, adjoint au maire à la ville civique et citoyenne, « C’est une aide précieuse pour le secours aux personnes, la régulation du trafic routier, la dissuasion des petites incivilités du quotidien et l’élucidation des infractions ». Les caméras peuvent aussi venir compléter le travail social et éducatif mené par le Centre socioculturel du Langensand et l’association Jeunes équipes d’éducation populaire (JEEP).

« Si la vidéoprotection ne règle pas toute seule les problèmes d’incivilité, elle fonctionne 24h/24, fait reculer le sentiment d’impunité dans les espaces vidéosurveillés et sécurise les déplacements des femmes et des familles sur la voie publique », complète Vincent Lehoux, adjoint au Maire à la ville et aux actions culturelles.