Native de Schiltigheim, Estelle a décroché son bac scientifique en 2012 au lycée André Maurois de Bischwiller. Dans le supérieur, elle a choisi un DUT génie biologique option industries alimentaires et biologiques à l’IUT Louis Pasteur de Schiltigheim. Diplômée en 2014, elle acquiert sa première expérience professionnelle au sein de Cérélia à Hoerdt. Elle quitte ensuite l’Alsace et intègre l’école d’ingénieur en agroalimentaire Agrosup de Dijon.
« C’est seulement après que j’ai commencé la thèse, de 2018 à 2021, intitulée : L’amélioration organoleptique des protéines de pois par voie biotechnologique, que j’ai soutenu le 9 décembre dernier », détaille Estelle Fischer. Maintenant que sa thèse est terminée, plusieurs options s’offrent à elle. « Dans mon cas, je suis en postdoctorat. J’ai un partenariat industriel confidentiel qui souhaite poursuivre le projet de ma thèse, afin de finaliser les différentes perspectives », poursuit-elle.
Avec la population mondiale croissante et le manque grandissant de protéines animales, Estelle cherche de nouvelles sources d’alimentation. « On s’intéresse aux protéines végétales, moins allergènes et plus facilement acceptées par les consommateurs que les insectes. Cependant, on rencontre un problème organoleptique au niveau du goût. Mon travail est de chercher un moyen de supprimer ce goût végétal des produits avec des moyens naturels », complète Estelle Fischer.
Avec son équipe, elle veille à ne pas dénaturer les produits avec des additifs.