dimanche 24 novembre 2024
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Haguenau – La Croix rouge aux avant-postes cet été

Durant l’été, le public croise souvent les bénévoles de la Croix rouge aux postes de secours lors des fêtes et des rassemblements sportifs aux alentours de Haguenau, mais leur rôle ne s’arrête pas là : il est aussi social et de formation.

L’arrivée massive de réfugiés ukrainiens depuis février a mis en lumière le travail d’associations comme la Croix rouge. William Leforestier est, à 23 ans, le directeur local de l’urgence et du secourisme à Haguenau. Il ajoute à cette mission délocalisée, les actions estivales de la Croix rouge :
« En plan canicule, nous faisons des maraudes de prévention, et nous renforçons les visites aux personnes âgées, en complément des professionnels ». Une vingtaine de volontaires sont affectés à ces postes, « de lien social », mais aussi à la Vestiboutique, qui fonctionne toute l’année et où les vêtements donnés sont triés par les bénévoles, puis vendus ou offerts.

544 heures de bénévolat

Mais ce qui occupe principalement William, ce sont les postes de secours « au niveau local : la circonscription va de Haguenau à Niederbronn-Wissembourg. Par exemple, lors de la fête du Houblon, chaque jour, quatre personnes sont mobilisées, puis jusqu’à huit pendant le défilé ». Soit 544 heures de bénévolat depuis janvier !
L’urgence fait aussi partie de leur champ d’action, comme lors d’orages, de coulées de boue, « la mairie ou la préfecture nous contactent » ; ou lorsque
« le Samu est débordé, il fait appel aux associations de sécurité civile. Il faut alors une unité de quatre pour intervenir à domicile, avec un véhicule, à la manière des
pompiers ». Véhicule que l’unité va devoir changer pour « rester dans les normes » ; de même que son local, rue de la Herse.

Les gestes qui sauvent

Si William est PSE2 (premier secours en équipe), il consacre « cinq à six heures par semaine au secourisme », mais grâce à ses formations de formateur, il aime aussi transmettre cette « envie de se rendre utile », lors des sessions PSC1 (premier secours) ou GQS (gestes qui sauvent). Alice, secouriste et photographe de l’unité, est aussi passée par ces formations, dès le lycée : « Avec le GQS, on peut déjà partir en poste et avec des équipes, faire des petits actes pour prendre la main ».

À 19 ans, elle « ne gagne pas d’argent, mais c’est un détail par rapport à ce qu’un café représente pour ces personnes ». La moyenne d’âge à Haguenau a d’ailleurs bien baissé, grâce au travail de communication de Gilles, 21 ans. « Il poste beaucoup sur les réseaux sociaux, ça attire les jeunes, estime Alice. Les anciens nous font confiance et laissent la main. Avec leurs conseils, c’est bien d’avoir les deux générations ».

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