Et si la paresse permettait de rétablir notre santé physique et mentale et favorisait notre créativité ? Et si elle nous mettait sur la voie d’une société plus juste, encourageant l’épanouissement de chaque humain ? Mais ce n’est pas tout, la paresse peut aider à résoudre nos problèmes, car, on le sait bien, le repos active plusieurs parties de notre cerveau. Être paresseux permet de se connecter à la nature, de se dédier à l’art, à la philosophie et plus encore. Socrate n’a jamais rien écrit, il ne travaillait pas, il restait là, à traîner, il s’asseyait et se mettait à parler toute la journée en buvant beaucoup de vin. Pourtant, il a inventé la philosophie.
Doser son temps de paresse
Alors, cet été c’est décidé, on passe du temps à ne rien faire, plus de contrainte, vacances j’oublie tout, folie légère, y’a pas de mystère, on profite de la vie. Pendant cette saison estivale, on devrait faire l’éloge de la paresse, des grands plaisirs de l’existence, on devrait faire l’éloge de la liberté. Mais, il y a un mais, il y a toujours un mais, il faut doser ! Doser son temps de paresse. Non ? Si ! Car au-delà d’un certain stade, c’est dangereux, cela se transforme en un mode de vie qui finit par essorer notre pensée, il paraît.
Il est vrai que l’on peut aussi aimer travailler comme un dingue et en être complètement épanoui, mais pour éviter la surchauffe, faire des breaks s’impose. Il est bon de passer un moment avec soi-même pour trouver le bon équilibre et cesser de vouloir tout gérer. Soyez heureux et marchez en pleine nature, léger comme l’air. Ah, j’oubliais, évidemment, être paresseux, même un peu, est une activité extraordinaire qui se pratique sans son téléphone portable !