On connaissait les Cross Days, avec cette compétition passée du niveau local au niveau mondial en un clin d’œil, quels sont les enjeux de ce Brumath Bike Festival ?
Alexis Diederle : On veut développer les activités annexes pour attirer le grand public autour du vélo, les amener à découvrir le plan d’eau avec des initiations. On aura des shows de BMX pour viser les jeunes, du trial, du dirt, du saut « big air », du monocycle, mais aussi trois DJ, cinq food-trucks avec du libanais, des burgers, des crêpes, des tacos, des tartes flambées… Il y aura des circuits pour enfants, où on fournira tous les équipements, et on a aussi un concert le samedi soir et une beach party le dimanche !
Sur la partie purement sportive, quels ont été les retours après l’épreuve UCI (Union cycliste internationale) de l’an passé ?
On a eu les félicitations du président des commissaires de l’UCI. On est en vert partout : le site a séduit tout le monde, l’organisation… On n’a rien de plus au niveau cahier des charges. Les coureurs étaient impressionnés, avec ce plan d’eau de Brumath qui se prête parfaitement au cyclo-cross. En France, ils ne voient pas ça, et même les Belges ont rarement de telles conditions. À tel point qu’Aaron Dockx, le champion d’Europe junior ou encore Loris Rouiller, ancien champion d’Europe Espoir, ont confirmé leur présence. Le samedi on aura les courses UCI juniors, femmes et hommes, avec environ 150 participants, le régional avec 350 coureurs, et le dimanche on accueille aussi les inter-régions des U15 et U17 où ils seront environ 300 gamins. Ça fait du monde !
Quel parcours depuis la première édition des Cross Days…
Oui (rires) ! C’était une petite course de village, et on s’est laissé prendre au jeu… Des fois tu te demandes pourquoi tu fais ça ! Il faut que ça devienne un événement installé dans le nord de l’Alsace, qu’on soit connu. On a un nom un peu plus grand public aussi, ça devrait parler au plus grand nombre. Ce serait bien si on arrivait à faire venir 1000, 1500 spectateurs sur les deux jours.