Bischwiller – Conte musical à la médiathèque : quand un saz joue D’r Hans im Schnokeloch

Devant le succès rencontré par le conte musical Ashik, le saz qui n’entrait dans aucune case, la comédienne Catherine Bodinier sera de retour sur scène le 23 septembre à 20h, salle Claude Vigée. Rencontre avec l’auteur, Bariş Ayhan, lui-même bercé au son du saz durant son enfance bischwilleroise.

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La petite troupe composée de Catherine, Françoise et Bariş répète le spectacle Ashik. / ©SB
Maxi Flash : Comment est née l’histoire d’Ashik ?

Bariş Ayhan : J’ai eu mon premier enfant en 2020, et nous avons reçu beaucoup de livres en cadeau, mais je n’ai rien trouvé sur le saz, cet instrument à cordes turc. Pendant le confinement, j’ai commencé à écrire, et la thématique D’ici et d’ailleurs a été programmée à Bischwiller. Ça me parlait beaucoup et j’ai tenu à ce que mon histoire en fasse partie. Avec Françoise Ferhati, qui a été ma prof de français et de théâtre au collège, nous l’avons remaniée, et Claire Caillebotte l’a illustrée. Une campagne de crowdfunding m’a aidé à éditer le livre, sorti le 12 mai, et le 13 mai, nous refusions 50 personnes à la représentation ! Ashik ne ressemble pas aux autres instruments, mais veut jouer avec eux… C’est un instrument qui n’existe pas dans la culture européenne, ses notes sont différentes. C’est comme un vilain petit canard, il va quitter son village pour un voyage initiatique où il se construira lui-même, à la rencontre de ses racines.

Vous êtes intervenant musical en milieu scolaire, Ashik a aussi été joué pour les écoles ?

J’ai transmis aux enfants les chansons du conte. Ils sont en maternelle et ont pu chanter un répertoire en cinq langues : français, alsacien, turc, géorgien et grec ! Nous leur avons joué le spectacle et ils chantaient dans les gradins, c’était un moment fort. Maintenant, on aimerait l’emmener ailleurs et faire de la médiation dans les écoles.

Pour commander le livre ou réserver (entrée libre) par mail : asso.musiquepourlapaix@gmail.com