Pas de Messi, pas de Mbappé, pas de Benzema, ici, les héros sont Jérémy, Mika, Youssef. Ils sont anonymes, mais ce sont eux qui font le « football vrai ». L’auteur, journaliste à Top Music, RMC sport et… Maxi Flash (On Ruffet le match, en page sport) donne le ton d’entrée. Exercices ratés, excuses en tous genres, troisième mi-temps, plongez dans l’univers des club-houses de village, loin des millions, où la seule valeur qui compte, c’est l’amitié. Et sur le sujet, il en connaît autant que les Trois Mousquetaires. « J’ai signé ma première licence à 5 ans. Le sport a toujours fait partie de ma vie. Petit, le midi et le soir, c’était foot avec les copains ».
Depuis, parallèlement à son métier, il n’a jamais arrêté :
« J’ai toujours joué au foot. Même après ma blessure à 13 ans, au grand désespoir de mes parents qui ne comprenaient pas qu’après une double fracture, j’avais envie de rejouer, trois mois après. Je préfère aller à un entraînement plutôt que regarder un match de la Ligue des Champions au chaud à la maison. Quand il y a PSG-Bayern, si tu me proposes d’aller faire un foot en salle, je viens, mille fois. Plus que le sport, c’est le jeu qui me plaît. Dans le football amateur, tu vis des trucs extraordinaires, et c’est ce que j’ai voulu raconter, la vie du footballeur amateur. J’ai joué dans beaucoup de clubs et partout, à un moment, tu vis les mêmes galères, tu te poses les mêmes questions, comme la convocation que tu attends fébrilement avant de jouer… en équipe 2, l’arbitrage maison, le mec qui oublie ses protège-tibias, tout ce qui fait le foot amateur ». Ruffet a pris autant de plaisir sur le terrain qu’à écrire des anecdotes ou des nouvelles indépendantes les unes des autres : « Les idées me sont venues au volant de ma voiture ou à l’entraînement. »
Pendant ou entre les matchs du Mondial, voilà un bonheur d’autant plus grand qu’il sera partagé.