Voilà, on est entré de plain-pied dans 2023.
Comme l’a dit le Président lors de ses vœux écrits avec les… pieds, impossible de savoir ce qui va se passer. Pas con ! C’est vrai, à moins d’être madame Irma ou Nostradamus 2.0, personne ne sait à quelle sauce va nous manger cette nouvelle année. Et je parle encore de manger, alors que mon foie ne m’a pas envoyé de texto pour le jour de l’an.
À propos, c’est encore une tradition qui s’est perdue dans le cloud de nos vies, les SMS à minuit qui bloquaient les réseaux, c’est terminé ; à part une pub pour un régime de retraite qui avait dû se perdre depuis 2012, rien. Pas un texto ami pour me dire : Bonne année à toi et à tes proches. C’était aussi indispensable de lire cela que les vœux présidentiels. Ça m’a manqué cette année, surtout qu’à cette heure-là, j’étais déjà dans les bras de ma voisine, pardon de Morphée… Pour ma voisine, c’est un vœu « pieu »…
Enfin, dormir, c’est vite dit, car cette nuit-là ce n’était pas le pied, j’ai eu bien du mal à pioncer, comme les nuits suivantes d’ailleurs, je pensais à 2023, quelle angoisse ! J’alternais entre des périodes de sommeil aussi lourdes que les promesses de Macron et aussi légères que les tenues d’hiver de ma voisine (qui portait une mini-jupe début janvier, vraiment n’importe quoi…)
J’ai fait des rêves de dingo, que je trouvais chaussure à mon pied, que la neige finissait par me brûler les orteils au 3e degré, que Sébastien Loeb gagnait le Dakar haut la main, que le Racing avait le pied gauche en Ligue 2, que ma voisine faisait la pub de Comme j’aime. Elle me disait « Mon pauvre, tu as vraiment trop dégusté pendant les fêtes, tu enchaînes avec la galette des Rois et tu n’as toujours pas commencé Dry January, tu débutes 2023 comme tu as terminé 2022, en traînant les pieds ».
Alors, évidemment, je n’ai pas encore touché terre, mais je vous souhaite, comme toute notre Maxi équipe, une bonne année, bon pied, bon œil !