vendredi 22 novembre 2024
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Des perspectives pour Schirrhein-Schirrhoffen

Après une saison marquée par une certaine irrégularité, les basketteuses locales aimeraient franchir un cap dès la saison prochaine.

Les filles du CSN Basket ont acquis le maintien en Régionale 2. Objectif atteint. Dans ce véritable vivier de jeunes basketteuses, le président Jean-Michel Steinbach aimerait néanmoins retrouver la Pré-Nationale, un niveau fréquenté par le passé, mais qui se refuse depuis maintenant un petit moment.

« Quand j’étais moi-même coach, on a manqué cette montée de vraiment pas grand-chose », se rappelle celui qui est aussi éducateur chez les jeunes du club.

« Cette année, on voulait se maintenir, mais pour espérer monter, il nous faudrait un peu plus de taille dans la raquette. On a manqué un peu de régularité avec cette équipe assez jeune, mais on a fait une saison tout à fait intéressante. C’est une équipe avec du potentiel. »

Le basket féminin, une véritable tradition

Une équipe en devenir donc, et qui ne risque pas de voir partir les meilleures. « C’est une tradition le basket féminin ici. On a créé la section féminine à la fin des années 1960, et on a fait des résultats tout de suite. Du coup, les filles y viennent naturellement, on a un gros réservoir, et on n’a quasiment jamais recruté ! »

Finalement, comme du côté de Gries, on vient au basket de père en fils, ou plutôt de mère en fille. Anecdote savoureuse du coach-président : « J’ai des poussines, en fait c’est la même équipe que j’avais en mamans ! Des filles nées dans les années 1980, que j’ai eues comme joueuses… » Un petit côté Retour vers le Futur pour Jean-Michel qui savoure néanmoins un équipement qui a évolué dans le bon sens au fil du temps, avec deux belles salles côte à côte. « Oui, mais on a dû se battre pour les avoir ! »

Dans ce club où règle la parité au milieu des quelque 250 licencié(e)s, on apprécie cette mixité, ces filles capables d’être plus folles encore que les garçons quand il s’agit de faire la fête. Et la petite idée, ce serait de fêter une montée à l’échelon supérieur, « dans les deux ou trois ans. Dès la saison prochaine, on peut faire quelque chose si on trouve une grande. Je pense que le coach a lancé quelques recherches. » Si Nicolas Frangard ne l’a pas encore fait, alors il vient de découvrir ce que ça fait d’avoir un message par presse interposée. Un peu à la Jean-Michel… Aulas.   

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