Maxi Flash : Que propose l’atelier Maux à mots ?
Carine Gravend : L’idée pour le patient, c’est d’avoir différents thérapeutes en un même lieu, par exemple si moi j’ai un blocage en psychothérapie, je sais que la kinésiologie peut débloquer un élément. On crée un plateau technique d’approches différentes pour travailler des problématiques communes. Par la suite, nous allons mettre en place des ateliers collaboratifs, comme pour travailler l’estime de soi avec un enfant, il pourra voir trois praticiens sur une journée, en art thérapie puis en orthopédagogie et enfin en hypnose.
Comment l’idée de coworking vient-elle se greffer ?
D’abord, nous avons trois bureaux en location et une salle de « happy therapy » pour les groupes. Ensuite, cela fait des années que je travaille en analyse de la pratique : des ateliers de supervision pour les praticiens vont être mis en place, pour les accompagner dans leur approche. C’est un lieu d’échange entre eux, des afterworks sont organisés tous les trimestres, avec des praticiens extérieurs aussi. Une hypnothérapeute s’est associée à une équithérapeute, et je trouve ça génial parce qu’on sème des graines.
Le terme “développement de soi” revient souvent, résume-t-il l’approche ?
Le développement de soi englobe le maximum de praticiens, qu’on soit dans un soin bien-être, ou thérapeutique. Nous sommes ouverts aussi à du coaching, ou à des ateliers collectifs comme la présentation d’huiles essentielles qui rentre dans notre éthique. Une seule condition, que le praticien apporte quelque chose à l’atelier, et que l’atelier lui apporte quelque chose.
Chamalune éclaire les chemins
Des tableaux, des livres et des cercles de parole. À 40 ans et après une formation d’éducatrice spécialisée, Émeline Decaesteker alias Chamalune a plus d’une carte dans son sac. Maman de quatre enfants à Reinhardsmunster, elle raconte que ses grossesses ont réveillé sa spiritualité et son côté artistique. « En 2012, je participe à une tente rouge, c’est-à-dire un cercle de femmes qui est une véritable révélation pour moi. Je me forme alors pour accompagner les femmes, les enfants ou les couples dans le développement de soi ». Fraîchement arrivée à l’atelier Maux à mots— « un endroit propice au travail en réseau, où l’on est accueilli pour qui on est »—elle reprend son activité d’accompagnement après s’être consacrée un an à la peinture. Ses ateliers, d’art-thérapie, de journal créatif, ou de parole entendent « faire grandir les ressources intérieures ».
Le 8 février, Pas si atypiques que ça, 36€ le duo adulte/enfant ; le 22, Cycle féminin et créativité, 50€. www.atelier-maux-a-mots.com et Facebook.