jeudi 13 février 2025
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Surbourg – Génération DJ Kryst-off à l’Acropole

Depuis son bureau à Surbourg, Christophe Schaendel revient sur ses 34 ans de carrière et sur l’évolution des clubs. En grand nostalgique des standards pop-rock, DJ Kryst-off aka Zorneus continuera de faire danser son public aussi longtemps que possible, et notamment le 15 février à l’Acropole.

Maxi Flash : Comment la musique est-elle entrée dans votre vie ?

DJ Kryst-off : J’ai commencé à 6 ans avec mon grand-père musicien et ma petite maman qui avait une amie dans un music import. Elle nous donnait les nouveautés, j’avais toutes les K7 de dance, funk, new wave, et pop-rock des années 70 à 90, mon dada à moi. Le 31 décembre 1990, j’ai remplacé un copain DJ qui courait après une fille, dans une grange à Leiterswiller ! J’ai voulu me lancer, ma mère m’a dit oui si je m’investis. Elle nous a quittés, mais m’a toujours tiré vers le haut, tout comme ma compagne Margot, mon binôme.

En 1996, vous devenez DJ au Metro à Surbourg, mais aussi auteur-compositeur ?

Oui, un rêve de gosse. Puis j’ai commencé à produire de la musique sur le logiciel Cubase, j’ai signé chez Universal et BMG… Les titres les plus connus sont Zorneus The Crypt, et Resistance Sans discothèque pas de fête.

Quel est le concept de l’Acropole, une salle d’événements ?

C’est de la location clé en main, pour les fêtes, anniversaires, mariages, etc. Il y a le son, la lumière, les glaçons, les fauteuils, on peut accueillir 1500 personnes sur 1600 m². On va fêter ses 40 ans le 26 avril, et j’organise une fois par an la soirée Il était une fois le Métro, qui affiche archi complet, car les gens s’y retrouvent !

Quel public attirez-vous ?

Musicalement, ce qui se passe ne me convient pas, je préfère rester sur la musique qui véhicule du positif. Je suis un des derniers à mixer en vinyle, j’en ai 35000 exemplaires ! Je fais deux soirées par mois, le public a entre 35 et 74 ans pour la doyenne. Avec la musique urbaine—on ne peut pas appeler ça de la musique–, tout le monde est DJ aujourd’hui ! Aucun label ne mettrait un euro sur les morceaux de YouTube, c’est juste du buzz ! Mais la culture c’est quand même ce qu’il y a de plus important, il faut sentir son public, se mettre en danger, faire découvrir des standards, c’est pour ça qu’on est DJ et pas un juke-box. Certains vont dire que je suis un vieux, mais non, je suis un passionné.

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