Roppenheim c’est aussi un beau village d’un millier d’habitants situé au bord du Rhin, à quelques encablures de l’Allemagne et de l’aéroport de Karlsruhe. Le village comptait trois restaurants, un a fermé et le second n’est ouvert que le soir. Mais la bonne surprise est ce Poulailler, une bâtisse comme neuve, accueillante avec une grande terrasse pour les beaux jours. Elle a été construite en ossature bois il y a dix ans dans la cour de la ferme des parents d’Aurélie. On vous raconte l’histoire : Aurélie travaillait dans l’un des restaurants du village et Yvan son mari était cuisinier dans l’autre, ensemble ils ont monté leur propre affaire dédiée à la volaille. Depuis, ce Poulailler est rempli comme un œuf tous les midis du mardi au samedi. Il propose deux plats du jour. Le soir c’est uniquement du jeudi au samedi avec une carte, mais aussi des tartes flambées.
L’accueil est agréable et le service leste, ça bouge bien pour satisfaire les ouvriers du secteur, le personnel et les clients de l’outlet et les voisins allemands. Boissons et entrées sont servies à table, salade coleslaw ou soupe aux légumes. Pour le plat, il faut se rendre au comptoir, un self avec ses bacs gastros pour garder au chaud et on peut choisir son plat et les accompagnements. Ce jour le demi poulet rôti à 12 € ou le cordon bleu sauce crème et champignons à 14,50 €. Yvan avouera qu’il y a cordon bleu tous les jours, car les clients n’apprécieraient pas d’en être privés. Je dois reconnaître que le poulet rôti était savoureux, moelleux comme on aime. Pour le dessert ce sera une île flottante maison, d’ailleurs ici tout est fait sur place, les carottes et la purée étaient bien goûteuses aussi. C’était tellement bon qu’on a acheté des volailles et des plats à la boutique sur place.
Nous n’irons plus magasiner à Roppenheim sans réserver (indispensable au 03 88 86 32 53) au Poulailler et retrouver la bonne ambiance de cette auberge remplie de sincérité.