Maxi Flash : Londe est née en 2020 à la fin de vos études, en plein Covid. Les premiers retours ont immédiatement été positifs, n’est-ce pas ?
Londe : Effectivement, après mes études, je me suis donnée un an pour faire de la musique et voir ce que ça donne. Ça a vite pris. Mon deuxième single, I was alone, a retenu l’attention de beaucoup de monde. En une semaine, j’ai dû cumuler près de 7 000 vues sur le clip, tourné au Château des Rohan de Saverne. C’est le titre qui m’a lancé et qui m’a permis d’être contactée par un manager et de faire plusieurs concerts dans la région et à l’étranger. Une fois l’année écoulée, je ne voyais pas comment reprendre une vie active « normale ». J’étais devenue accro à la scène. J’ai décidé de me lancer en free-lance pour pouvoir cumuler la musique et une activité plus terre à terre comme le marketing, que j’ai étudié.
Votre histoire avec The Voice n’a pas débuté l’année dernière, mais il y a déjà cinq ans !
C’est vrai. Pendant le Covid, la production m’a contacté pour la première fois, mais j’ai décliné l’invitation. Deux ans plus tard, dans le cadre de la Foire européenne, j’ai décidé de tenter ma chance lors des castings, mais ça n’a pas fonctionné. L’année dernière, la production, qui était tombée sur mon live orchestral, m’a recontacté pour me proposer de participer, et j’ai accepté.
« Je vivais tellement l’instant présent que j’en oubliais presque que j’étais malade »
Fin mars, votre passage aux auditions à l’aveugle a été diffusé. Aucun siège ne s’est retourné. Que retenez-vous de cette expérience ?
En plus d’être tombée malade, j’ai dû attendre plus de huit heures avant mon passage. J’ai interprété Bad Boy d’Yseult, à ma sauce. Sur le coup, je vivais tellement l’instant présent que j’en oubliais presque que j’étais malade. Aucun siège ne s’est retourné, mais je retiens beaucoup de positif de cette aventure. Ce que les téléspectateurs ne savent pas, c’est que nous étions 64 000 candidats au départ. Après trois mois de castings, j’ai réussi à me hisser parmi les 100 finalistes. De plus, mon audition a été diffusée. Ces éléments représentent déjà de belles victoires pour moi. C’était un moment magique. J’ai vécu une superbe aventure.
The Voice est derrière vous. Comment voyez-vous la suite de votre aventure musicale ?
J’aimerais changer d’univers et écrire des chansons solaires, heureuses. Quand j’écris, c’est la nostalgie qui ressort. J’ai beaucoup de mal à écrire des chansons joyeuses. C’est un véritable défi. Sinon, je monterai sur la scène de l’église Saint-Thomas de Strasbourg le 10 mai, vers 20h, aux côtés d’autres artistes locaux.
