Ainsi, le Racing Club de Strasbourg Alsace a terminé 7e de Ligue 1. Pourtant, on nous a dit que la saison a été exceptionnelle, que le Racing touchait la grâce et que l’on n’avait jamais eu une équipe pareille. Comme le Championnat ne s’arrête pas 2 journées avant la fin (2 matchs perdus contre des équipes des profondeurs du classement), ma voisine, qui pense au foot 7 jours sur 7, m’a dit que c’est un peu comme si un coureur du Tour de France avait craqué dans le dernier col des Alpes et qu’il avait perdu le maillot à pois rouge de meilleur grimpeur. Dirait-on qu’il a fait une étape extraordinaire ? Il n’en reste pas moins que c’est l’une des plus belles saisons du Racing depuis les années 80. 7e est même le deuxième meilleur classement depuis l’époque du titre du champion en France. Même avec un énorme budget, c’est honorable et encourageant pour la suite. Parce qu’on a envie de rêver. Le club n’a plus été champion depuis 1979, presque 50 ans, cela paraît tellement impossible que personne ne s’en plaint. C’est la faute à pas de chance sans doute… Pas comme à l’Eurovision. Là on y croit chaque année depuis 1977, presque 50 ans aussi, et malgré l’engagement de Louane on termine… 7e. On dit que le 7 influence la réflexion, l’analyse et la vie intérieure pour devenir un être doué d’une grande sagesse, d’une personnalité très complète et capable de comprendre les autres et les situations qui se présentent. Ouf, on n’a pas tout perdu. Alors, dans un an, on gagnera l’Eurovision et le Racing sera plus fort dans la dernière ascension. D’ici là, avant de voir la 7e merveille du monde, on aura tourné 7 fois nos langues dans nos bouches.
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