Cet appartement, situé Rue du Château Fiat à Haguenau, est un lieu exceptionnel pour les adhérents de l’association : « Ils disposent d’un jardin extérieur, d’une terrasse au soleil, d’une cuisine, d’une salle commune pour les ateliers, mais aussi d’une pièce pour les soins avec la socio-esthéticienne : tout est prévu pour leur bien-être », explique Anne Schmitt, fondatrice et présidente de La Fabrique en rose. « Les membres, qui sont actuellement 25, peuvent y venir à leur guise, pour s’y retrouver, échanger ou suivre des activités, en toute convivialité », complète-t-elle. Les ateliers, quant à eux, sont variés.

Si la couture est un des plus fréquentés, la mosaïque intéresse beaucoup : « Il y a une session par mois. Nous aimerions en ajouter une deuxième, mais pour cela, il faut des financements. En septembre, nous réaliserons un ruban rose en mosaïque. Il sera mis en vente aux enchères pour récolter des fonds ». À côté, La Fabrique en rose propose aussi des sessions de lithothérapie, de pilate et même d’art floral : « En juin, il y aura un créneau dédié aux herbes aromatiques, en extérieur ». De la gymnastique douce et de la sophrologie pourraient bientôt intégrer le programme : « Ces ateliers en commun sont des moments privilégiés pour s’entraider, pour partager. Nous faisons intervenir des professionnels, qu’il faut rémunérer ». Ainsi, chaque année, La Fabrique en rose peut compter sur le soutien d’associations locales, d’événements ou d’entreprises, comme la Haguenauvienne, la Brumathoise ou encore le BCNA : « Il n’y a pas de petits ou de grands soutiens. La porte est ouverte à qui veut », rappelle Anne.

Zoom sur un atelier
Deux fois par mois, Noémie De Moura, socio-esthéticienne de métier avec son entreprise Ruban beauté, intervient auprès de La Fabrique en rose depuis septembre 2023 : « Je m’adapte à la demande », lance Noémie. « La prestation est au choix. Je propose différents types de soins du corps. Je m’occupe de la santé physique, psychique et émotionnelle. Je souhaite que ces femmes se réapproprient leurs corps, qu’elles retrouvent leur confiance en elles », détaille l’intervenante. Les séances sont individuelles, durent une heure, et sont prises en charge par l’association.