La FAV, la quatrième foire de France, c’est en réalité trois événements en un, au Parc des Expositions de Colmar. Le premier est commercial, avec plus de 350 exposants. Le deuxième est gastronomique, autour des vins d’Alsace. Enfin, le dernier est musical, avec une programmation qui attire énormément. Sans oublier le Cabaret Colmarien, un retour aux sources du genre : Miss Lili y assurera le show avec Robin Léon, Audrey Redbird et bien d’autres. En 2023, plus de 310 000 visiteurs ont ainsi fait le déplacement, et ils ont été plus de 304 000 en 2024.
Rap, rock ou pop, il y aura de tout
« Le gros moteur, c’est la soirée Pascal Obispo – Santa, qui est complète depuis un bon mois », se réjouit Nicolas Pierrat. Toutefois, le coup d’envoi musical sera donné le 25 juillet par des rappeurs : « L’artiste que j’attends toujours, c’est le premier qui passe. C’est lui qui marque l’ouverture des festivités. Cette année c’est Franglish », commente-t-il. Le lendemain soir, place à Gazo et Luidji. Le 27 aura lieu une autre grande soirée, avec Zaho de Sagazan et MC Solaar : « C’est mon gros coup de cœur. C’est un peu la soirée ultime que je voulais proposer. Elle n’a pas été simple à mettre en place. Mais c’est génial d’avoir ces deux amoureux des mots et des mélodies », avoue le directeur artistique.
Suivront Julien Doré, Pascal Obispo et Santa, le groupe FFF, Jean Louis Aubert, Texas et Morcheeba, Ben Mazué et Michel Polnareff, et aussi Inès Reg. La fameuse Nuit Blanche aura lieu le 2 août. Et le clap de fin sera donné par la FAV Déraille : « C’était la nouveauté de l’année dernière, un projet que le public nous a largement redemandé. Le programme de cette année est assez dingue d’ailleurs ». Dingue, c’est le mot. Déguisements, couleurs et musiques seront au rendez-vous, avec par exemple Ophélie Winter, Patrick Sébastien et Sepi l’Alsacien. « On a réussi à cocher toutes les cases. On a des légendes, de beaux textes, la jeune génération, des fidèles et des nouveaux… Une édition presque parfaite. Pourvu que le public pense la même chose et continue de nous soutenir », escompte Nicolas Pierrat. A priori, vu la vitesse à laquelle les billets se vendent, cela semble bien parti.
