Alexandre Trendel a toujours eu un lien avec la moto : « Mes premiers coups d’éclat étaient en motocross. J’en ai fait douze années à un niveau régional », raconte le passionné. « C’était mon passe-temps, en parallèle de ma vie professionnelle. J’ai remporté quelques courses, mais j’ai décidé d’arrêter en 1998 », poursuit-il. Ainsi, Alexandre est passé de pilote à collectionneur : « Un jour, je suis tombé par hasard sur une annonce d’une moto à vendre dans le journal, une Terrot de 1948, une pièce unique d’une marque française aujourd’hui disparue. Je l’ai acheté avec mon père, carrossier de métier, et nous avons décidé de la restaurer. Elle trône encore fièrement au milieu de ma cave-musée ».
Au fur et à mesure, Alexandre a acquis et restauré d’autres motos, tout en faisant d’autres trouvailles : « Avec le bouche-à-oreille, j’ai dégoté des pièces uniques dans des granges, à l’abandon, auprès de connaissances, sur des marchés aux puces et même sur internet. » Avec les années, le passionné a accumulé des milliers d’objets, de toutes les tailles et de toutes les valeurs, dans sa cave. La pièce regorge de trouvailles quelconques telles que des miniatures, des jouets anciens, de vieilles médailles, des cendriers, des plaques émaillées, des pins, des porte-clés et même des revues. Les murs, quant à eux, sont jonchés d’étagères garnies d’anciens bidons d’huile, mais aussi de posters et de tableaux en tout genre. Le passionné de Schoenenbourg possède une trentaine de motos, dont huit assurées, notamment deux Harley-Davidson et des Honda.
De l’ombre à la lumière
En 2019, Alexandre Trendel a reçu un appel d’une dame qui se présentait comme étant Miss France : « Aux premiers abords, je n’y croyais pas, puis j’ai compris que j’avais Delphine Wespiser au bout du fil et qu’elle souhaitait tourner un reportage pour Alsace 20 avec moi, au milieu de ma collection. » Ainsi, Miss France 2012 est venue à Schoenenbourg et Alexandre n’a pas hésité à lui faire faire un tour en Harley-Davidson, et même en Mustang des années 60 : « Le reportage avait plutôt bien fonctionné, c’est un joli souvenir », conclut le collectionneur, reconnu dans le milieu des motards pour être un point de passage obligé en Outre-Forêt.
Pour la petite histoire
Le grand-père d’Alexandre était originaire de Kogenheim. Il a déménagé dans les environs pour travailler chez Antar, une marque d’huile, à Merkwiller-Pechelbronn. Tout est lié !
