mercredi 17 décembre 2025

Du tic au tac #24

Coucou les amis, c’est Jacky le Brumathois.
Aujourd’hui je vais vous raconter une nouvelle histoire sur mon papa Rémy d’Offendorf, quand il était militaire, avant on disait le mot bidasse.

Mon père a fait son service militaire aux débuts des années 50, et à son époque il était obligatoire de faire 24 mois. Il m’a raconté qu’il était obligé normalement d’être en poste en Algérie, à Alger, mais comme à l’époque ma mère était enceinte de mon frère aîné Yves et qu’elle a accouché entre-temps, sa période de 24 mois s’est réduite à 18 et son départ pour Alger a été annulé. Il était dans l’infanterie précisément. Chose intéressante, mes parents se sont mariés pendant le service militaire de mon père. Il a passé son permis poids lourd et également moto, comme la majorité à cette époque, à l’armée c’était bien plus simple, alors il a fait chauffeur pour des gradés et il a effectué également le rodage des nouveaux camions. À l’époque on n’avait pas de direction assistée et quand il fallait tourner les immenses volants, il le sentait dans les bras, un vrai sport, sans compter le levier de vitesse qui n’était pas aussi maniable que maintenant.

Il m’a raconté qu’un jour, on leur a servi des artichauts à la cantine et que personne ne voulait en manger, car ils ne connaissaient pas ce légume en forme de fleur et son aspect leur donnait le dégoût.

Ils étaient huit soldats par table. Mon père, lui, connaissait bien ce légume qu’il consommait à la maison et surtout qu’il adorait. Donc je vous laisse deviner la suite… il s’est régalé, il a tout mangé, les huit au total et surtout le cœur avec sa texture particulière.

Il fallait également bien manier les armes, notamment le fusil, car le spectre de la deuxième Guerre mondiale était encore bien présent dans les esprits et il y avait toujours cette crainte qu’un conflit recommence.

Quand il a retrouvé la vie civile, il a commencé à travailler comme installateur sanitaire dans une entreprise qui n’existe plus maintenant, Pedicam, que certains anciens ont dû connaître.

Globalement, mon père a gardé un bon souvenir de son passage à l’armée, mais il était content de retrouver maman et mon frère Yves.
Salut Bisamme.

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