« La peinture, c’est une harmonie des couleurs, la musique, une harmonie des sons. »
Les mélodies de NYAMAN sont un mélange de reggae, de soul, de blues et de musiques caraïbéennes. Comme d’autres, ses paroles parlent de vie, d’amour et de ses expériences. Le tout en français, en aanglais et en créole. Mais s’il est plus connu pour ses chansons, cela fait aussi plusieurs années qu’Antonio peint et expose. Cette fois-ci, à Hoerdt, il a décidé de faire d’une pierre deux coups en présentant deux projets qui lui ressemblent.
Jouer et peindre
Cette exposition, intitulée « Instinct », fait écho à la manière dont l’artiste déroule ses tableaux. Comme pour la musique, il cherche à y exprimer des émotions simples, fortes, guidées par ses sentiments. Finalement, jouer des compositions et les peindre, ce n’est pas très différent. « Même si ce sont d’autres sens, regarder pour la peinture et écouter pour la musique, la beauté, c’est toujours une histoire de ressenti. » Car qui ne connaît pas encore Nyaman pourrait être touché par ses tableaux universels et accessibles. À l’instar des mélodies que l’on retrouve dans ses anciens projets, « Happy Freedom », son 5e album qui sort ce jeudi ne s’inscrit pas non plus vraiment dans une catégorie musicale précise : « Je ne m’attache pas vraiment à un style. Le reggae c’est une rythmique, après, je puise dans des sources d’inspirations très multiples», conclut l’artiste.
L’exposition « Instinct » de Mahy Nyaman restera en place jusqu’au 28 février à la maison des services de la Basse-Zorn. Ses morceaux, eux, sont tous disponibles en album ou sur Spotify, Deezer et les autres plateformes de streaming musical.