Maxi Flash : Comment avez-vous donné vie à cette chanson ?
Nicolas Fischer : Entre artistes alsaciens, la volonté et l’envie de participer à un projet en commun ont toujours existé. En octobre, je me suis amusé à écrire une chanson. Je me suis vite rendu compte qu’elle aurait plus de sens si elle était chantée à plusieurs. Je l’ai fait écouter à des amis artistes et aux Amis du festival Summerlied, incarnés par Jacques Schleef et Albert Weber, et elle a beaucoup plu. Nous avons décidé de rassembler d’autres Alsaciens pour l’interpréter. 28 ont répondu présents. Le projet a été rendu possible grâce à nos partenaires : la CeA, l’OLCA, la CAH, LDE, Hyper Buro Kister, mais aussi Les Amis du festival Summerlied.
Après une session studio, où chacun a enregistré sa voix, vous avez tourné un clip. Qu’est-ce qu’il raconte ?
Nous l’avons principalement tourné au théâtre de Haguenau. Il raconte une histoire, celle de la création de cette chanson : les artistes se rencontrent, montent sur scène et mettent du cœur à l’ouvrage. Nous l’avons tourné en nous inspirant du collectif USA for Africa, qui avait rassemblé les plus grandes stars de l’époque, en 1985, pour donner vie au célèbre titre We are the world.
De plus, pas besoin de comprendre l’alsacien pour comprendre le sens de la chanson !
C’est vrai. Mir singe immer noch, c’est pour affirmer que nous sommes encore là, que nous chantons encore, et que nous utilisons encore et toujours notre dialecte. Tout en respectant les anciens et ce qu’ils ont pu donner à la musique alsacienne, nous voulons aussi montrer que la relève est en place. Je me suis permis d’envoyer le texte à René Egles, qui l’a adoré. Tout le monde devrait le comprendre positivement et l’apprécier. C’est un super trait d’union entre les artistes. C’est une démarche positive, souriante et enthousiaste.
Avez-vous envie de la porter sur scène ?
Évidemment. Nous espérons que ce sera l’étape suivante. Nous sommes ouverts à tous types de propositions. Peut-être une télévision locale ? Une chose est sûre : nous sauterons sur l’occasion !
