La Boîte à théâtre est avant tout une entreprise, fondée par l’humoriste et comédien Frédéric North. Elle est scindée en deux entités : « La partie professionnelle consiste à donner des cours de théâtre aux enfants et aux adultes, mais aussi à intervenir en entreprises pour des formations ou des sessions de team building , explique Frédéric. À côté, la Boîte à théâtre est aussi une troupe de comédiens passionnés, professionnels ou amateurs, réunis pour donner vie à des spectacles. En plus de la pièce Un cabinet pour deux que nous jouons depuis 10 ans, nous avons aussi créé la Boîte à sketchs », complète-t-il.
Pour lui donner vie, Frédéric peut compter sur un pool d’une quinzaine de comédiens :
« Des répétitions et des dates de représentation sont programmées en amont. Ceux qui sont disponibles n’ont qu’à se manifester. Une fois l’équipe montée, nous construisons quelque chose tous ensemble. C’est un beau travail collectif, mais intense ». Chacun y va de ses idées, les meilleures sont retenues, puis l’écriture peut commencer : « Avant chaque représentation, nous répétons au moins pendant deux semaines. Nos sketchs sont originaux. Ils peuvent aborder le quotidien de chacun de nous, mais aussi l’actualité ».
Si les prochaines dates sont déjà fixées (le 13 mai à 20h et le 18 mai à 17h et 20h au Tigre), la Boîte à théâtre compte bien voir plus loin, pour se produire ailleurs : « Si des salles sont intéressées pour nous accueillir, qu’elles n’hésitent pas ! », lance Frédéric.
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Le 1er avril dernier au Tigre, la Boîte à sketchs se produisait, et j’y étais. Ce soir-là, cinq comédiens que sont Aurore, Pauline, Carole, Butch et Frédéric, se partageaient la scène. Face à une salle comble et un public multigénérationnel, c’est Frédéric North qui a lancé les hostilités avec un seul en scène d’un petit quart d’heure. Après avoir tourné en dérision la crise de la quarantaine et les habitudes de chacun au volant, d’autres sketchs, sur différentes thématiques, se sont enchaînés, comme le couple qui se prend la tête dans un manège d’Europa-Park, la cliente exécrable chez Lidl, le journal télévisé décalé, l’œnologue qui se la pète ou encore les maîtresses confrontées aux prénoms d’enfants loufoques. De plus, des fausses publicités humoristiques faisaient parfaitement la transition entre les sketchs. Malgré les bières et les tartes flambées sur les tables, les rires étaient constants. Allez-y les yeux fermés !
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