Elles ne passent pas inaperçues les « Pinks ». Ce rose flashy, de l’élite aux plus petites, est arboré fièrement par toutes les catégories d’âge, et ça n’a rien d’anodin.
« Quand on est un tout jeune club comme nous, il faut déjà se trouver une identité, une visibilité. Clairement, on a axé la communication sur les « Pinks » pour être totalement identifiés », explique le président du BCNA Laurent Bracq. Ce regroupement Haguenau-Reichshoffen-Niederbronn compte aujourd’hui 500 licenciées, avec une école de basket bien en place, et un total de 35 équipes. Le président l’affirme, « il n’y a pas de complications à être plus gros. On a au contraire mis des moyens en commun, ce qui nous permet d’avoir trois entraîneurs salariés qui interviennent sur Haguenau et Reichshoffen. » Le tout chapeauté par le coach de la N2, Olivier Bady, bien connu du côté du BCGO. « Il a été séduit par le projet global » estime Laurent Bracq. « On veut former des joueuses locales et les emmener au plus haut niveau, cela veut dire améliorer la formation initiale et avoir une cohérence entre toutes les équipes. »
Dans une phase de présentation du projet
Les filles sont aujourd’hui dans le haut du tableau de cette Nationale 2 féminine.
Et elles sont à leur place. En attendant un objectif plus élevé qui serait d’aller chercher la N1. Pour l’heure, les choses avancent plutôt bien, en parallèle, entre résultats sportifs et fonctionnement en coulisses. « Il faut qu’on réussisse à s’asseoir budgétairement », rappelle néanmoins un président bien entouré. « À Haguenau, on a la capacité d’aller plus loin. Il faut qu’on montre qu’on peut être porteur en termes d’image. Les commerçants locaux commencent à venir, à s’intéresser, on explique le projet. Là on parle aussi des aspects sport adapté, basket santé, basket citoyen avec des actions auprès des jeunes… Il y a beaucoup de clubs sportifs à Haguenau, alors il faut qu’on arrive à se démarquer. »
Une couleur, trois villes. Plus qu’un club.